Les habitants des cités Paradis et Bassay traversent la saison annuelle de la carence d’eau potable. Les sources qui approvisionnent ces deux cités tarissent du jour le jour. Trouver de l’eau à boire devient un véritable calvaire.
Ces deux cités sont placées en amont de la centrale hydroélectrique de la Tshopo et sont limitées à l’Ouest par la rivière Tshopo, eau utilisée par la regideso. Elles sont donc voisines de la rivière Tshopo mais restent jusqu’à lors non desservies par la Regideso et pourtant un bon nombre de la population Boyomaise y habite déjà.
Ces citées utilisent les puits d’eau creusés localement pour les travaux ménagers et les sources ou fontaines peu aménagées pour la consommation. Ces sources tarissent donc annuellement durant les saisons sèches. Le nombre des bidons à la source deviennent de plus en plus nombreux parceque que les eaux sortent en très petite quantité. Et pour l’avoir, il faut mettre beaucoup du temps.
J’étais ici depuis 17h00 et il fait déjà 19h30, je n’ai pas encore puisé de l’eau. Les gens sont tellement nombreux qu’on est obligé d’attendre notre tour. C’est un peu comme si on était au village pendant qu’on est en ville. Je ne sais pas ce qu’attend la regideso pour nous desservir en eau potable comme dans d’autres quartiers », s’est exclamé à KIS24, Clément, habitant à la cité paradis.
En dehors de lui, plusieurs personnes – hommes et femmes, enfants comme adultes – disent en avoir marre et d’autres sont allés loin jusqu’à affirmer que plusieurs personnes hésitent de venir habiter leurs maisons déjà construites à cause de manque d’eau.
« Les maisons de plusieurs personnes sont déjà prêtes ici pour habiter mais les propriétaires hésitent à venir à cause de problèmes d’eau », regrette-t-ils.
Il y a urgence d’intervenir.
L’eau c’est la vie, dit-on !