Puisque le cyber-harcèlement est une réalité, le Club RFI Kisangani a, à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, prêché les bonnes pratiques de sécurité digital, ce mercredi 8 mars, au Complexe Scolaire Mama Lina Pongo, une école située dans la commune de Kisangani.
« Comprendre le Harcèlement sexuel en ligne pour mieux se protéger », c’est le thème de cette rencontre entre les élèves du CS Mama Lina Pongo et le Club RFI Kisangani. Jedidia Mabela, activiste de droits humains et orateur du jour, a expliqué devant une cinquantaine d’élèves les principales causes du harcèlement digital. Un discours qui a d’abord débuté par la différence entre le viol et le harcèlement sexuel.
« Sans être exhaustif, je suis revenu sur les principales causes, notamment : la mauvaise éducation de base, la dépravation des mœurs, le mimétisme au model occidental parfois inadapté… », a-t-il signifié.
Il est ressorti de son exposé que les propos à connotation sexuelle imposés à une personne constituent le Harcèlement sexuel. Sur internet, cette pratique s’observe dans les commentaires des internautes, lors d’un montage ou du partage des vidéos obscènes sans l’accord préalable du concerné, usurpation de l’identité digitale…
Les conséquences du harcèlement digital sont aussi graves. Le conférencier a détaillé entre autres : la dépression, la perte de confiance en soi, la honte ainsi que le suicide. Et pour se prémunir, Mabela a donné quelques pratiques.
- Signaler ou bloquer un compte qui harcèle, ce qui a été démontré ;
- désactiver la géolocalisation ;
- trier les publicités sur son compte ;
- en parler immédiatement à un adulte »parceque les effets psychologique conduisent à des actes plus graves » ;
- toujours dénoncer tous les cas du harcèlement sexuel ;
- ne pas banaliser les faits et gestes qui constituent les actes du harcèlement sexuel et en fin,
- ne jamais harceler les autres.
Une rencontre jugée utile par les élèves ayant participé. Certains sont sortis de la salle capable de différencier le viol du harcèlement sexuel, d’autres ont pris de décision préventives. C’est le cas de Mahamba Félix.
« À l’âge de l’adolescence, il faut être bien géré. Il faut être bien prudent et utiliser raisonnablement les réseaux sociaux. » À son côté, Mabwambowa Verro a consenti de » décourager les actes qui imposent les gens à une vie de sexe forcé ».