Alors que le FRIVAO continue sur sa lancée vers l’Indemnisation effective des victimes tel que recommandé par l’arrêt de la Cour Internationale de Justice, la toile Boyomaise brouille de messages qui frisent de l’intoxication et de la manipulation. Pire, des notables et leaders d’opinion se montrent en première ligne de désinformation.
Dans une communication ce lundi 1er avril 2024, le Fonds Spécial de Répartition pour l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (FRIVAO) a dénoncé un comportement inquiétant notamment d’un leader politique qui, par des audios sur le réseau WhatsApp, a lancé un message de dédain et de désapprobation face au travail que fait cette institution étatique.
Il a même mis en garde les responsables de FRIVAO, qui, selon lui, ont montré les insuffisances dans la gestion de la question d’indemnisation des victimes et voyagent par-ci par-là avec l’argent des victimes. Méfiez-vous en. Selon Deba Baelongandi, communicateur au sein de FRIVAO, le processus d’indemnisation selon les catégories est en cours et n’a jamais connu d’arrêt, car, les normes établies à tous les niveaux sont scrupuleusement respectées. À l’en croire, les critères exigés par le conseil d’administration pour certifier la liste définitive des vraies victimes sont déjà finalisés et soumis à l’hiérarchie pour validation dans peu de temps.
Pour lui, ce notable cherche un positionnement sociopolitique et veut créer du chaos par l’entremise des victimes qui sont pourtant calmes et attendent calmement leur indemnisation individuelle. « Nous fonctionnons normalement ici. Rien n’est à l’arrêt. Le FRIVAO travaille pour l’avantage des victimes. Peut-être qu’il (notable) n’est pas informé et ne veut pas s’informer à la source. Il doit venir s’informer ici sur ce que nous faisons au lieu de manipuler les victimes », a lancé Deba Baelongandi.
Appel à l’apaisement
Prenant la parole, à son tour, Mme Mamie Utshudi, Présidente des victimes et communicatrice au sein de FRIVAO, a appelé ses siens à l’apaisement et à ne pas céder à la manipulation. « tout va bien ici et les choses évoluent d’arrache-pied pour que nous soyons effectivement indemnisées », a-t-elle soutenue dans sa communication.
Utshudi a toutefois regretté que ce notable de surcroît a été passé, avec sa famille, au sein de FRIVAO pour son enregistrement et son identification sans aucun couac. L’appelant au bon sens, Mamie Utshudi, a signalé que pour que les victimes touchent individuellement leurs sommes, elles sont soumises à un critérium. Et le FRIVAO va bientôt valider les critères pour l’indemnisation collective tel que discuté dans l’atelier d’appropriation de l’arrêt de la cour internationale de justice et d’autres documents de base qui organisent cette institution.
En rappel, dans le cadre de l’indemnisation collective, le FRIVAO a lancé le 30 mars dernier un appel à candidature pour trois postes. Ces appels à recrutement sont affichés devant les bureaux de FRIVAO et à la Poste de Kisangani. Ceci ne brise pas, comme véhicule les réseaux sociaux, le processus de l’Indemnisation individuelle.