Poursuivis pour participation au mouvement insurrectionnel et plusieurs autres griefs, au-moins trente (30) prévenus dans le dossier Mai-mai Simba sont à la barre, devant les juges du tribunal militaire de la garnison de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
D’après un communiqué des forces armées, parvenu à Kis24.info ce vendredi 25 mars 2022, c’était au cours de l’audience du jeudi 24 mars devant la prison centrale de Kisangani que ces trente prévenus de la force divine Simba ont terminé leur déposition devant les juges.
Selon ce même communiqué, tous ces Simba ont reconnu leurs présences ici à Kisangani pour répondre à l’appel du commandant suprême chef de l’État pour leurs réinsertion sociale.
« Toutes les partis ont présenté les réalités de faits. Pour le ministère public, organe de la loi, a mis en doute toutes les déclarations de Monsieur Guy Héritier Lumumba qui n’est pas fils du héros national et il n’était pas candidat aux élections présidentielles », soulignent les services de communication et information de l’armée à Kisangani.
Dans cette perspective, après être saisi, le président du tribunal militaire de la garnison de Kisangani/Tshopo a renvoyé la prochaine audience au mardi 29 mars 2022.
Installé dans la Tshopo, plus précisément dans le parc de Maiko, vers Lowa, la milice mystico-religieuse Simba est active depuis 1961. En janvier 2021, les éléments de ce mouvement insurrectionnel ont tué deux policiers et un militaire lors d’un assaut lancé par les forces de l’ordre à la première avenue des musiciens où ils logeaient, en plein centre-ville de Kisangani, depuis plusieurs jours, à l’insu des autorités provinciales. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et transférés à Kinshasa.