L’ONG Action pour la Justice, le Développement et les Droits Humains poursuit ses ateliers de documentation des cas de corruption en RDC. Ce vendredi 9 juin, des journalistes et activistes des droits de l’homme, à Kisangani, ont été capacités comme des lanceurs d’alerte.
Ces journalistes et activistes des droits humains ont appris les dispositions à prendre en cas de suspicion de corruption. Ils seront lanceurs d’alerte et d’autres les sont déjà pour « réduire la fréquence de la corruption en RDC ». Des conseils pratiques, c’est-à-dire les techniques de documentation, leur ont été transmis par Jedidia Mabela, chargé des programmes de l’AJDDH.

« Si vous observez aujourd’hui le pays, nous avons toutes les potentialités en termes des ressources naturelles. Mais la situation du pays est chaotique…tout simplement parce nous sommes gangrenés par la corruption. Nous voulons contribuer à la lutte contre ce fléau…» a-t-il expliqué à la presse.
Ces journalistes et activistes de droits humains vont alerter. Et à la suite, l’AJDDH prendra le dossier jusqu’à obtenir des sanctions de la justice contre les corrompus. Un noyau d’alerte est déjà mis en place. Il va permettre aux lanceurs d’alerte d’assurer aussi leur sécurité.
« La finalité c’est qu’il ait des procès au niveau des instances judiciaires et que les personnes incriminées dans des cas de corruption répondent de leurs actes et qu’elles soient sanctionnées non seulement administrativement mais aussi pénalement » a laissé entendre Jedidia Mabela.

Cette rencontre a été possible grâce au projet «Stop à la corruption pour l’émergence du Congo». L’ONG Action pour la Justice, le Développement et les Droits Humains l’exécute dans les villes de Bunia, Goma et ailleurs, avec l’appui financier de NED.