Selon les résultats cette enquête sur la sécurité alimentaire en situation urgence EFSA 2023 , en province de la Tshopo, 54% de la population sont en insécurité alimentaire dont 4,8% sévèrement affectés. 70,6% ont une consommation inadéquate. 37% des ménages allouent plus de 65% de leur revenus à l’achat de la nourriture suggérant une vulnérabilité économiques élevée chez environ trois ménages sur dix.
Le territoire de Bafwasende est le plus vulnérables avec tous les indicateurs au rouge en urgence et en crise. Mais malgré ce tableau, le contexte socio-économique montre les indicateurs fortement amélioré par rapport à 2022. Cependant, la situation étant au milieu, un petit choc suffirait pour que les ménages basculent en situation de crise selon le rapport.
Ces résultats ont été présentés au cours d’un atelier organisé à Kisangani à l’hôtel du bonheur par l’inspection provinciale de l’agriculture de la Tshopo avec l’appui technique et financier du programme alimentaire mondial PAM du 20 au 21 octobre 2023. Gouvernement provincial, services des l’administration publique notamment le plan, l’agriculture, le développement rural, la santé, l’institut national de statistique ainsi que la société civile ont participé à cette Assise aux côtés du délégué du PAM et les superviseurs des équipes EFSA Tshopo et d’autres invités.
Après avoir suivi les résultats de l’enquête présentés par le délégué du PAM Joël DJOMBU venu de Bunia dans l’Ituri, les ont analysé profondément les facteurs à la base de l’insécurité alimentaire dans les sept territoires de la Tshopo et la ville de Kisangani.
Parmi les facteurs :
les inondations à répétition dans certains territoires, l’inconstance du calendrier agricole et l’attaque des cultures par les maladies et ravageurs, l’accès difficile à l’eau potable de qualité, la dégradation des routes de dessertes agricole.
L’objectif étant de permettre aux différents acteurs de mieux comprendre la problématique de la sécurité alimentaire afin d’orienter les interventions. Surtout permettre à l’autorité d’orienter sa politique sectorielle.
A la fin de l’atelier, le délégué du PAM Joël DJOMBU a fait savoir dans son mot de remerciement que « les débats, les apports à titre qualitatif issus de ces travaux viendront compléter les analyses quantitatives qui ont été menées par le PAM et ses partenaires et pourront enrichir beaucoup plus le contexte » et cela « dans un monde où les données deviennent de plus en plus des mines d’or, le travail qui a été effectué garde tout son pesant d’or ».
Dans son discours de clôture de cet atelier samedi 21 octobre, le représentant du Gouverneur de Province, Tonton Jacques BAKONGOLIA a reconnu que « les résultats tél que présentés par les enquêteurs et le PAM, nous ont permis non seulement de comprendre la situation de la sécurité alimentaire dans notre chère province de la Tshopo, mais aussi, de découvrir les solutions prometteuses s’est réjoui le représentant de Madame le Gouverneur ».
Tout en félicitant les participants pour le travail louable abattu, Tonton Jacques BAKONGOLIA les a rassuré « les suggestions et recommandations seront bien présentées auprès de l’autorité provinciale ».
Bâtie sur quatre piliers entre autre l’accessibilité, la disponibilité, l’utilisation et la stabilité, la sécurité alimentaire désigne une situation dans laquelle tous les individus ont en tout temps un accès à une nourriture suffisante et de bonne qualité.
Un commentaire
Pour le conflit de mbole et lengola doit cesser. Non à la perte des vies humaines.