Environ 500 étudiants se sont réunis, tôt ce lundi 28 février, dans l’objectif de réclamer la reprise des activités académiques, arrêtées depuis le début du mois de Janvier 2022.
Alors qu’ils étaient encore à quelques mètres du point de départ, une forte présence de la police a étouffé leur activité, usant des coups de gaz lacrymogènes. Ceci, après des disputes et un désaccord observés.
Déjà tôt le matin, les éléments de la police ont été visibles dans certains coins jugés stratégiques pour cette marche. C’est par exemple, au niveau du terrain du Cercle Sportif Makiso, à moins de 700 mètres du bâtiment administratif de l’Université de Kisangani. Mais aussi, d’autres se sont positionnés devant le Bâtiment administratif de ce même alma mater, à l’entrée de la Faculté de Psychologie.
Au cours de leur marche qui n’a duré que quelques minutes, ils se sont munis des calicots, des pancartes, différents supports portant plusieurs messages allant dans une même direction, c’est-à-dire adressés au gouvernement congolais.
« Nous, les étudiants de la Tshopo, plus particulièrement de Kisangani, nous voulons la reprise immédiate des activités académiques ».
Ailleurs, on pouvait lire : « Muhindo Nzangi, tu veux quoi ? » ou encore « sauvons la jeunesse ».
Dans une attitude pacifique, haut les mains, ils scandent »kelesa ezonga. »
C’est au niveau du bâtiment complexe Elungu que la police a décidé de disperser les manifestants, usant des gaz lacrymogènes. Un désaccord entre les deux parties a surgi. Certains étudiants ont répliqué légèrement par des cailloux.
Toutefois, rien n’est fini, selon eux. Leur cible étant le gouvernorat, ils se sont dispersés stratégiquement pour atteindre leur point de chute.
À suivre