La crise semble être maîtrisée !
Le campus central de l’Université de Kisangani observe une désescalade des tensions au lendemain d’intenses manifestations peu violentes des étudiants, venus de plusieurs facultés, pour demander haut et fort le réajustement du calendrier académique, jugé suicidaire.
Mercredi et jeudi, deux jours successifs, ont été sous tension au campus universitaire. En intervention, la police a tiré des coups de feu et des gaz lacrymogènes. Plusieurs étudiants sont blessés dont la plupart sont pris en charge aux cliniques universitaires. Ce samedi, un calme règne.
Reportage
Plusieurs auditoires vides, des décanats majoritairement fermés, les activités académiques reprennent difficilement au campus universitaire de l’UNIKIS. Sur place, une absence des enseignants et des étudiants se fait sentir après les récentes échauffourées de 2 jours des étudiants qui réclamaient le réaménagement du calendrier académique.
Ce samedi, des étudiants trouvés sur place sont sceptiques quant à la reprise effective des cours. Nombreux sont ceux qui notent que le comité de gestion devrait revoir plusieurs aspects.
« Nous restons fermes si rien ne change, on va garder toujours la même attitude », lâche un étudiant trouvé devant le décanat de la faculté des lettres.
« Nous sommes prêts à reprendre. Mais ce communiqué du recteur n’est pas une garantie. Ils doivent nous laisser un bon temps pour préparer les examens », estime un autre étudiant en Droit.
Ouf de soulagement
En date du 30 novembre au 1er décembre 2022, les enseignements ont été suspendus momentanément. Un gain de cause a été trouvé par le comité de gestion en collaboration avec la Gouverneure Madeleine Nikomba.
Cependant, cette prise de décision est aussi salué par les étudiants en colère malgré les cas de blessés graves enregistrés par les éléments de la police.
« Nous osons croire que ça va nous permettre de bien préparer nos défenses. Elles sont donc repoussées en janvier. J’appelle mes camarades au travail », fait remarqué un étudiant finaliste en Droit.
Vendredi 02 décembre 2022, les reporters de KIS24 ont constaté la même situation timidité au sein du campus central, des auditoires et décanats sont restés fermées. Les enseignements traînent à reprendre.
« Si le comité de gestion avait pris cette décision bien avant, on ne pouvait jamais assister à de tels événements, il faut finir les cours enfin de bien préparer la session », a déclaré un étudiant de G3 SIC.
De l’autre côté, les enseignants semblent observer l’allure où vont les choses. Plusieurs n’ont pas encore fréquenté le milieu universitaire.
Notons que le calendrier académique est réaménagé, les promotions en retard doivent accélérer pour terminer ensemble avec les autres, en suite la passation des examens n’est pas obligatoire pour les frais d’entérinement des finalistes et aux étudiants finalistes d’évoluer avec leurs travaux (TFC et mémoires) car la date des défenses sera bientôt publiée.
2 commentaires
Nous voulons les dédommagements des étudiants victime sur le lieu sacré, la police ont malmené les étudiants jusqu’au campus et les étudiants qui logent au campus sont victimes de cette violation de la police qui ont tiré des balles réels sur les étudiants d’où il y a ceux qui ont perdu leurs âmes
Nous tenons à signaler qu’aucun étudiant de l’université de Kisangani victime de cette agression a perdu l’âme.
Les étudiants victimes de cette agression sont pris en charge par l’université de Kisangani .