Une maffia scandaleuse est bien concoctée sur l’axe Kisangani – Ubundu, au Pk62, au village Babudje Rail, dans la concession des ayants-droits (Bakumu Mangongo).
En effet, les bois appartenant à Monsieur Félicien LIOFO seraient mis en vente de manière illégale et illicite sur ordre, apprend-t-on, d’une haute autorité judiciaire.
D’après des sources citées par une correspondance transmise, mercredi 26 avril 2023, au Bâtonnier du barreau de la Tshopo, dont KIS24 a reçu copie, la goutte d’eau a débordé la vase. Félicien LIOFO, exploitant de bois, est victime de la saisie illégale de ses bois depuis le 1 avril 2023 sur ordre du Procureur Général près la Cour d’Appel de la Tshopo.
D’après Me Patient Bisele nge qui porte la voix de la victime et hausse le ton, une partie des bois saisis se trouvent au PK 62 route Ubundu et une autre au siège de la SNCC situé dans la Commune de Lubunga.
« À la suite de cette saisie, un dossier judiciaire a été ouvert au Parquet de Grande Instance de Kisangani sous le RMP 68oo/o24/1/KNM. Une descente sur le terrain avec les experts a même été effectuée le week-end passé. Le rapport de la descente n’a même pas encore été versé au dossier », lit-on dans la correspondance.
Et d’ajouter : « sans clôturer le dossier, le Procureur Général a instruit en date du 25 avril 2023, Monsieur HENOC, agent à la Coordination provinciale de l’Environnement pour délocaliser les bois saisis du siège de la SNCC à un autre endroit. Informé de la situation par M. Liofo déjà essoufflé par la procédure, j’ai appelé personnellement le Procureur Général pour savoir de quoi il est réellement question. Ce dernier a nié complètement son implication dans ce dossier. Tard, dans la soirée, j’apprendrais que ses bois ont été acheminés au point de vente du Rond-point COMBONI situé sur l’avenue Plateau-Boyoma dans la Commune Makiso à bord d’un véhicule loué par le Procureur Général », explique Me Biselenge.
Dans la foulée, il ajoute que suite à la pression et à la vigilance de M. Liofo, le propriétaire, ses bois n’ont pas pu être déchargés. Cependant, c’est à 4 heures du matin d’aujourd’hui 26 avril 2013, apprend-on, que ces bois étaient en train d’être déchargés pour être vendus par la suite sur ordre du Procureur Général.
« Chose que je ne peux jamais tolérer et supporter en tant qu’avocat, car j’attends ma rémunération à l’issue de ce dossier. Je vous informe que la pression étant montée, les bois de mon client déjà déchargés ont été rechargés et acheminés vers une autre destination jusque-là inconnue de mon client. C’est un dossier à suivre avec beaucoup de minutie », dit Biselenge.
En conséquence, pour faire cesser ces pratiques ignobles d’un haut magistrat qui menacent la profession et la survie de l’avocat, Me Biselenge dit prendre le courage exceptionnel de solliciter l’intervention personnelle du Bâtonnier de la Tshopo en tant que Chef de l’Ordre en dénonçant la tentative de la vente frauduleuse et illégale de bois de son client par le Procureur Général près la Cour d’Appel de la Tshopo.
Notre source souligne que plusieurs alertes ont déjà été faites dans ce sens.
À suivre !