« La CENI s’est comportée comme un parti politique » a ainsi réagi, ce samedi 30 mars, le Professeur Sylvain Alongo Longomba, après l’irrecevabilité provisoire de sa candidature de Gouverneur par la CENI.
Les gens sont à perte de vitesse
« On a peur de moi, c’est ça la vérité » a affirmé le DG de l’IBTP, le Professeur Sylvain Alongo. Ce vendredi 29 mars 2024, la centrale électorale a déclassé sa candidature. Comme motif, la CENI invoque la violation de l’article 15 de la loi électorale en vigueur.
En clair, à la lumière de ce texte, son colistier, Jean-Claude Osondja, serait encore membre de l’AFDC-A. L’AFDC-A qui a aligné une autre candidature, portée par le Professeur Toengaho Lokundo.
Indépendant sur la liste, Sylvain Alongo, preuve à l’appui, réfute cette thèse. Il affirme avoir « scrupuleusement respecté la procédure ». Son colistier a quitté l’AFDC depuis le mois de février. Tout est claire sur l’inventaire des pièces à la réception de la CENI.
Autre preuve, à l’en croire, la CENI n’affiche les noms que lorsqu’il y a déjà conformité. Lui-même, candidat titulaire, a aussi déposé sa lettre de démission de l’IBTP où il était Directeur Général. Grande a été surprise d’apprendre qu’il a été jugé irrecevable conformément à l’article 15, a-t-il ainsi confirmé.
Frustré à la réception de la nouvelle, Alongo remets en cause la procédure de l’irrecevabilité provisoire de sa candidature. « Comment la CENI a su que j’ai un candidat de l’AFDC ? » s’est-il questionné, avant de lacher :
la CENI Tshopo s’est comportée comme un parti politique ». Pour lui, « il fallait laisser que le ticket soit retenu provisoirement, pour que, pour raison de cause, que l’AFDC puisse attaquer le ticket ».
Alongo encore confiant
Sylvain Alongo Longomba a déjà saisi les organes compétents pour être remis dans ses droits. Le Professeur a écarté également la thèse d’une main noire derrière la décision de la CENI. Devant les journalistes de Kisangani, il s’est montré confiant. Il a, de cette occasion, appelé ses adeptes au calme. Très convaincu, il n’a pas cessé de se déclarer « le ticket gagnant ».
Ce mois d’avril est le mois de tous les enjeux dans les provinces. Les élections des Gouverneurs dans 24 provinces auront lieu. Le Nord-Kivu et l’Ituri, provinces gérées par les administrations militaires, ne sont pas concernées.