Wave – IFA Yangambi a formé pendant deux jours, soit du lundi au mardi 23 janvier 2024, les agriculteurs et agri-multiplicateurs sur plusieurs pratiques agricoles dans le cadre de la surveillance participative des maladies du manioc, apprend KIS24 du Professeur Godefroid MONDE, coordonnateur du programme Central and West African Virus Épidémiology.
À l’en croire, cette session de formation pratique a été axée notamment sur l’étude comparée du rendement sur les parcelles de démonstration, situées au Pk36 sur la RN4 axe Kisangani-Banalia, tandis que les pratiques de recépage et plantation des micro-boutures ont été organisées dans les parcelles de démonstration de Pk 32, axe Wanie-rukula.
Selon l’Ingénieur Nathan Bokana, assistant terrain de Wave – IFA/Yangambi et chef de missions, plusieurs activités ont été réalisées dans le cadre de la surveillance participative. Après ces activités, l’étape suivante sera de mener une étude comparative de rendement entre les variétés dites améliorées et les variétés locales.

Dans cette perspective, il a annoncé qu’il y a trois (3) variétés améliorées dont la vérité Ilona, Munguli et Obama2) et aussi plusieurs variétés locales à savoir, le Bazande, Mwasi Zoba, Akokoli, Angbalingbalia etc.
Selon toujours lui, les variétés améliorées sont « efficaces » lorsqu’il s’agit de lutter contre les maladies virales de manioc.

Il a, ainsi, précisé que l’étude effectuée sur terrain par l’équipe de Wave – IFA/Yangambi montre que les variétés dites améliorées sont largement supérieures sur le plan de rendement par rapport aux variétés locales.
« Le manioc est une culture qui est attaquée par plusieurs maladies virales mais dans le cadre de la surveillance participative, nous avons mis l’accent sur deux maladies virales à savoir la mosaïque africaine du manioc (CMD) et la Striure brune (CBSD) », a souligné l’ingénieur Nathan Bokana, indiquant que le virus du manioc n’a pas des conséquences directes sur la santé de l’homme mais ses conséquences se trouvent sur la production, C’est-à-dire si le manioc est attaqué par le virus, sa production sera faible.

À cet effet, Mme Angèle Bogenda, chargée de communication au sein du Wave-Ifa/Yangambi a expliqué aux participants l’avantage de la pratique de recépage et plantation d’un Champ par des micro-boutures. D’après elle, pour la pratique de recépage, « nous allons couper la bouture au moins de 25 cm de la terre afin de permettre à celle-ci de se développer ou encore de faciliter le récolte ».
D’après les experts, le manioc regorge d’immenses richesses nutritionnelles. Il est riche en vitamine A, B, C, E. Cette plante fournit également un grand apport en magnésium, en sels minéraux, en fer, en calcium.