Le Général François Kabeya Makosa, Commissaire provincial de la police Tshopo a reçu dans l’avant midi de ce jeudi 25 janvier 2024 les représentants des différentes associations des taximans dans la salle des réunions du commissariat de la police. Les échanges ont tourné autour de la question : Qu’est-ce qui se passe sur terrain et que faire pour trouver la paix ?
Devant l’autorité des Policiers de la circulation routière (PCR), les représentants des taximans n’ont pas avalé leurs langues.
« Le pays n’a pas d’emploi. C’est pour se prendre en charge que nous avons créé ce travail et nous ne voulons pas que les fonctionnaires de l’Etat puissent vivre derrière notre sueur. Nous n’avons pas refusé d’acheter les documents. Il y en a pas plutôt. La DGRPT n’a que les permis de conduire. Ceci étant, les PCR ne peuvent que contrôler les permis de conduire et laisser d’autres documents car il y en a pas. Aussi, nous sommes confus… Nous ne savons pas s’il faut acheter le permis de conduire à la DGRPT ou au Transcom », a dit l’un d’eux.
À ceci, il s’est ajouté le problème qui persiste depuis environ 4 ans aujourd’hui celui donner aux taximans les petits papiers appelés communément : » À retirer« . Un bout de papier qui peut se peut se mouiller et se perdre facilement. Aussi, la très mauvaise qualité des matériels avec lesquels sont produites les plaques d’immatriculation. Ces plaques ne durent que quelques mois seulement. Une fois abîmée, le taximan est obligé d’acheter de nouveau une autre plaque d’immatriculation qui s’élève à 40$.
Pour sa part, le Général François Kabeya a promis de voir l’autorité provinciale pour échanger sur la problématique des manques des documents à la DGRPT et prodigué quelques conseils aux motards.
« Vous devez participer à la sécurité de la ville en commençant par vous sécuriser vous-mêmes. Tous les motards doivent être identifiés. Entre vous, il y a aussi des petits problèmes que vous devez régler. Je verrai la Gouverneure pour parler des documents mais comme Général de la police, je ne dois pas me décider sur là où vous devez acheter les documents. Je lui demanderai de voir avec les services qui s’en occupent pour fixer les motards sur les documents disponibles et non disponibles », a-t-il dit avant d’ajouter :
« Un bon taximan ne roule pas comme une antilope dans la brousse. Conduisez avec conscience car les conséquences d’un accident dépend de la vitesse avec laquelle vous rouliez ».
Cet échange intervient quelques jours après les manifestations des taximans dans la ville, s’opposant à l’arrestation de quelques-uns de leurs par les PCR. Les responsabilités ont été établies entre les taximans, la DGRPT et la police. Chacun en ce qui le concerne doit oeuvrer pour la paix et la sécurité dans la province.