L’ONGD Congo en Images continue à réunir les acteurs politiques, dans l’objectif de définir les stratégies en vue de booster le leadership politique féminin. Ce samedi 1er juillet, les membres des partis politiques, tant de l’opposition que du régime au pouvoir, ont été à la table ronde, avec comme objectif : améliorer le taux de participation de la femme à partir des partis politiques.
Les femmes politiques, elles-mêmes, les premières bénéficiaires de ces assises, ont répondu présents. Ensemble, avec d’autres opérateurs politiques, ces femmes ont disséqué ce qui freine leur essor politique. Entre autres, les us et coutumes rétrogrades, les critères subjectifs dans la nomination, le complexe d’infériorité, et l’inaction des fédéraux en faveur des femmes.
« La femme reste toujours au second plan. Et donc les deux parties prenantes, les fédéraux et les femmes, peuvent dégager un modus vendus des problèmes qui empêchent la prise en compte de la masculinité positive, les problèmes qui empêchent la prise en compte de la dimension genre, » a déclaré Coppens LUSUNA, coordonnateur de l’ONGD Congo en Images (CIM).


« Dans des partis politiques, nous constatons la discrimination» a indiqué pour sa part, madame Doudou Tikaileli, participante aux assises. « C’est une mauvaise foi de nos partenaires hommes », a-t-elle poursuivi. Pour elle et comme pour toute l’assistance, « l’homme doit accepter la femme. »
La table ronde de ce jour a connu la participation et des contributions de Madame Elysée ISIKISIKI, cheffe de division du genre, famille et enfants ; et monsieur John Katumbi, Chef de division de droits humains.
Cette table ronde a été réalisée par Congo en Images, grâce au projet du Centre Carter, financé par les Affaires Mondiales Canada. C’est dans le cadre du programme Voix et Leadership des Femmes. Un programme qui vise la promotion des droits fondamentaux des femmes et l’égalité des sexes en RDC.