Digne fils Tshopolais, issu d’une grande famille Topoké, né à Kisangani, M. Jean-Baptiste LIOFO BOTIALENDE affiche désormais ses nouvelles couleurs dans l’agora sociopolitique de la Tshopo. Fin banquier, il se présente actuellement comme un animal politique prêt à déployer ses compétences pour le bien-être de la grande province de la Tshopo.
Après avoir gravi des échelons à tout le niveau dans sa prédilection, Liofo se voit par son expertise une véritable pièce maîtresse pour remettre la province de la Tshopo sur les rails de développement. Bourré d’une expérience hors pairs dans les affaires bancaires, il tient maintenant à la politique dans l’optique de continuer à servir et non se servir.
Mais qui est Jean-Baptiste Liofo Botialende ? Quel est son parcours tant scolaire, universitaire que professionnel ? Il porte quelle vision de développement pour la Tshopo ? KIS24 vous plonge en exclusivité dans sa découverte.
Un parcours auréolé d’une compétence et une expertise qu’il faut
Il n’est pas sorti de la dernière pluie. Jean-Baptiste Liofo Botialende est né à Kisangani, en 1986. Il commence ses études primaires à Isiro pour achever à l’EP Mwangaza des frères maristes et le secondaire au collège Maelé à Kisangani, avant de passer à l’Université de Kisangani à la faculté des sciences économiques et de gestion d’abord et après, à l’Université de Kinshasa, où ll a parfait ses études en économie industrielle.
En face, c’est un monde professionnel qui s’ouvre directement. Ici, l’homme ne va pas tarder pour gravir des échelons dans son domaine. Sans tarder, il est embauché à la Bralima comme comptable Junior sous-traitant. En juillet 2011, Jean-Baptiste Liofo Botialende signe un contrat dans une grande institution bancaire à Kinshasa où il continue de servir dans cette banque jusqu’à ce jour. Ici, il a commencé d’abord comme chargé des opérations, puis contrôleur interne résident dans les agences des villes de Bunia et Matadi, et après, il a fait 4 ans comme responsable régional du contrôle interne ayant sous sa supervision 17 agences de 17 villes de la RDC. Plus tard, Liofo est nommé responsable des opérations au sein de l’agence de Kisangani, une fonction qui faisait office de la responsabilité de l’agence.
Depuis août 2023, il est muté à Kinshasa, comme agent au département de gouvernance et contrôle de la direction des opérations. Cependant, en dehors d’être un agent de la banque, Liofo Botialende est, en sa qualité de « Shodan » aussi conseiller financier de la ligue provinciale de « Jiu-Jitsu », en province de la Tshopo.
Dans sa vie quotidienne, il s’illustre également comme un philanthrope. Liofo est parmi les donateurs dans les orphelinats notamment à Beni, où la guerre fait rage. Il a tout de même plusieurs actions caritatives dans son actif.
Porter la Tshopo à son niveau d’antan
C’est l’idéal même au cœur de sa politique. Liofo Botialende qui veut entrer en lice pour les sénatoriales à la Tshopo, veut porter haut l’étendard de développement de cette province issue du démembrement de la Grande Orientale.
Remarquant que la Tshopo recule, Liofo pense qu’il faut que cette province revienne à son niveau d’antan. « Aujourd’hui, on ne peut plus parler de Kisangani comme la troisième ville », regrette-t-il, avant de poursuivre que « nous aimerions que cette province puisse revêtir sa belle robe et puisse ressembler à cette ville ou province d’espoir. La Tshopo doit décoller dans tous les domaines ».
Dans sa quête il appelle les Tshopolais à l’unité pour reconstruire cette province. Pour lui, les défis de développement de la Tshopo doivent être relevés dans l’unité. Ainsi, il pense que les défis à résoudre sont notamment l’électricité dans tous les districts de la Tshopo ainsi que les routes reliant ces districts. « voilà pourquoi, nous voulons mener ce combat, parler de la Tshopo, l’unité et le développement seront à notre portée », dit-il, ajoutant être révolté pour qu’il soit défenseur des projets de développement de cette province.
Avant de poursuivre que la province de la Tshopo, a une économie moins faible. le Banquier estime qu’il se barrerait pour élever plus haut l’économie de sa province. Pourquoi pas avoir une banque à Banalia, à Bafwasende, à Opala et ailleurs. Tout est possible a-t-il martelé si et seulement si il y a de la conscience et la volonté. La Tshopo mérite mieux, la Tshopo a l’urgence de se développer grâce à son économie.