Le Président de l’Assemblée Provinciale, l’honorable Mateus Kanga Londimo, se montre très déterminé à redonner à la province de la Tshopo, grande de sa superficie, ses lettres de noblesse. Ce samedi 30 mars 2024, à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de mars, le PAP s’est, dans son discours, illustré à un fin porte-voix des agents de la DGRPT, de l’Assemblée Provinciale et de l’exécutif.
Du haut du perchoir de l’organe délibérant, le speaker de l’Assemblée Provinciale a soulevé plusieurs points, qui touchent le social de la population Tshopolaise. Dans ses mots, Kanga a été ferme jusqu’à taper un poing sur la table.
« La stabilité des institutions dont je rêve est celle axée sur la responsabilité collective, celle qui n’exclut pas le controle, celle qui implique que chacun fasse son travail et qu’ensemble nous construisions un bel avenir.
La stabilité des institutions dont je reve et qui est le gage de développement, c’est le respect des textes, c’est la gestion orthodoxe des finances publiques, c’est l’equite entre les droits et les devoirs des uns et des autres », a-t-il dit, d’entrée de jeu.
Kanga s’emploie pour le bien-être des Tshopolais
Tout droit dans ses bottes, le PAP Mateus Kanga, a souligné que son vœu est de voir un quotidien décent pour tous les Tshopolais. Ainsi, pour y arriver, il pense au paiement régulier des agents des institutions.
« La stabilité des institutions dont je rêve est celle qui met en avant-plan le bien-être de la population de la Tshopo, celle ou les agents de l’Assemblée Provinciale, du Gouvernement Provincial et de la DGRPT sont régulièrement payées. Posons-nous ici la question de savoir comment vivent ces hommes et femmes qui viennent de totaliser 7 mois consécutifs, je dis 7 mois consécutifs sans toucher 1 seul Franc congolais ? Comment font-ils pour payer leurs loyers, la scolarité de leurs enfants, leur prise en charge médicale et même leur transport pour se rendre au travail ? , s’est interrogé
mettons-nous à la place de toutes ces personnes svp. Je sais qu’il y a beaucoup d’impératifs, mais comme des bons parents avec un peu d’humanisme, manageons pour apporter à nos concitoyens un sourire même de dernière minute », a-t-il interpelé dans son discours.
Notons que la session ordinaire du mois de mars a été ouverte ce samedi à l’hémicycle de la Tshopo. Cette session exclusivement budgétaire est la toute première de la troisième législature de la Tshopo.