Le Professeur Alphonse Maindo a, lors d’une rencontre avec les journalistes ce samedi 02 décembre 2023, justifié sa candidature à la députation nationale dans la ville de Kisangani. Très actif dans la société civile, militant des Droits Humains et critique envers le régime actuel, Maindo est le n°168 dans la ville de Kisangani et porte les couleurs d’Appel Patriotique.
« Le pays va mal, voire très mal, » c’est en une phrase ce qui révolte le Professeur Ordinaire Alphonse Maindo. De la violation des lois réglementaires au favoritisme, en passant par la balkanisation ou encore la crise alimentaire, Maindo a dressé un tableau sombre. « Pire qu’hier, » a-t-il indiqué et attribué celà aux politiciens.
Le 20 décembre 2023, les Congolais vont choisir leurs représentants. Maindo considère celà comme un destin encore entre les mains de la population. « Notre présent est peut-être déjà écrit, mais notre futur dépend de ce que nous décidons aujourd’hui, » a-t-il précisé.
Maindo, figure emblématique dans la lutte pour les droits humains. À l’en croire, il est dégoûté de crier dans le désert. Il veut désormais « prêcher par l’exemple et prouver qu’il est possible de gouverner et de représenter le peuple autrement et plus efficacement. »
Garçon de Kabondo pilote, natif de Kisangani, ce politologue appelle les Boyomais à crier un seul numéro « le 168 » qui est « la voix de sans voix. »
« La politique ne transforme pas un homme intègre en voleur, mais c’est notre vote qui fait d’un voleur en politicien en vendant nos voix contre quelques menus cadeaux, » a renchéri Alphonse Maindo.
« Le temps est venu, » a-t-il insisté. Maindo a également défendu son candidat à la présidentielle, Denis Mukwege, n°15. « Que les médiocres dégagent, » a-t-il conclu son adresse à la population Boyomaise, via la presse et ses partisans.