3 corps repêchés, plusieurs personnes disparues recherchées et des biens de valeur engloutis sous l’eau. C’est encore le bilan provisoire du naufrage de la baleinière sur le fleuve Congo le soir du mardi 16 janvier 2024. D’après l’Administrateur ad intérim du territoire d’Isangi, le naufrage a commencé à Kisangani vers le port communément appelé CEP, à quelques kilomètres de la bourgade de Yakusu.
« Jusqu’à ce jeudi après-midi, la baleinière se trouve accrochée au niveau de Yangambi » a dit à KIS24, Toussaint Lofolo, Administrateur à l’intérim d’Isangi. Les trois corps repêchés ont été identifiés. Une femme et deux hommes, tous opérateurs économiques. Des pertes énormes également ont été enregistrées, précisément des biens de commerçants.
Vers 20h du mardi, plusieurs sources ont annoncé la submersion d’une baleinière vers Yakusu. « Yesu aza bien » était en destination de Yafira où se trouve un marché très populaire dans le territoire d’Isangi.
Notre source attribue cet événement funeste au tonnage exagéré et la sortie tardive de la baleinière. « L’enjeu a quitté Kisangani vers 18h ou 19h » a appris KIS24 de Monsieur Lofolo qui dit n’avoir aucune information sur l’embarcation, notamment le nombre de passagers.
« L’équipage et l’armatrice sont injoignables », a-t-il dit.
Les causes du naufrage
Pour l’Admistrateur intérimaire d’Isangi, le commissariat fluvial a failli dans sa mission. « il est le service de régulation de la navigation ici chez nous, c’est comme s’il ne fait pas son travail, » a déclaré Lofolo. Des questions san réponses qu’il se pose : « Comment expliquer qu’une baleinière surchargée au niveau de Kisangani, au vu et au su des autorités, doit être libérée à une heure aussi tardive ? C’est mieux de réguler la circulation fluviale des embarcations» a-t-il laissé entendre.
Le fleuve Congo est en crue. Plusieurs biens sont encore dans la baleinière à Yangambi où elle est sous les eaux. Lofolo suspecte d’ailleurs la présence de certains corps sans vie dans les débris. Il déplore à cet effet le comportement de certains riverains qui, selon lui, au lieu de secourir, ils sont plutôt partis piller.
« C’est un appel à toute la communauté. Celui qui va récupérer quelque chose, qu’il amène ici au service de l’État, dans une radio communautaire ou à Kisangani. S’il y a des corps qui flottent sur le fleuve Congo, je demande aux riverains de nous faire signe. Les secouristes sont là pour les récupérer et les enterrer. »
À suivre !
Un commentaire
Tant en RDC on ne saura respecter la loi et au reste une bonne gouvernance de navigation fluviale, on ne cessera de compter nos morts par noyade. Le Gouvernement de l’amorphe du 1 er ministre jamais connu au pays et ses incompétents collaborateurs provinciaux en son responsables premiers de ce dysfonctionnement dans ce secteur. Aucun investissement , aucune initiative de réglementation, on serait diriger par des dirigeants tous incompétents à tous les niveaux. Pitié pour mon pays. Une nation est portée par le respect des lois établies, on ne tâtonne pas. Gouverner, c’est prévenir.