Les dirigeants des différentes structures qui exécutent les projets innovants dans le cadre du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF) du Centre Carter, dans la province de la Tshopo, ont procédé, ce lundi 10 juin, à l’évaluation trimestrielle des activités menées en avril, en mai et en juin.
Chaque structure a présenté son parcours trimestriel, en présence de la cheffe de division genre, famille et enfant. Congo en Images, GRAPFF, Collectif de Femmes, UCOFEM, AFHADHODU et ADDV, sont les partenaires de mise en œuvre, qui ont réalisé des activités visant la promotion de la masculinité positive, le leadership féminin ou encore la lutte contre les violences basées sur les genres, la discrimination, le harcèlement sexuel, etc.
Quoique tout n’a pas été rose, Madame Isikisiki, cheffe de division, a noté que les difficultés rencontrées sur les terrains sont « très faibles, et nous pouvons être capables de palier à celà. » Elle, qui a présidé la réunion, se réjouit parceque « les structures ont bien cheminé dans la mise en œuvre pendant le délai convenu.»
Coppens Lusuna Musafiri, Coordonnateur de l’ONG Congo en Images, a expliqué que cette rencontre des comités des pilotages permet «d’orienter les partenaires de mise en œuvre en cas de problèmes. » Ce jour, des recommandations ont été formulées.
« Nous les partenaires, nous devons le suivre afin que le projet Voix et Leadership des Femmes atterrissent en beauté, » a-t-il expliqué à KIS24.
L’exécution du projet VLF du Centre Carter, financé par les affaires mondiales Canada, apporte un nouveau paradigme de considération de la femme. « Avec Centre Carter, on a fait quelque chose. Ça continue à motiver la population à faire mieux pour changer le comportement, » a expliqué Madame Isikisiki.
Des habitants à Kisangani et dans la périphérie ont été touchés par les différentes structures. À Lubuya-bera, par exemple, l’UCOFEM a sensibilisé sur la masculinité positive ; Congo en Images a organisé plusieurs rencontres avec les femmes politiques pour leur représentativité dans la sphère politique, ou encore GRAPPF qui a renforcé la capacité des étudiantes en estime de soi et confiance en soi via son projet de lutte contre le harcèlement sexuel dans le milieu universitaire.