Le président de l’organe délibérant de la Tshopo a, ce samedi 30 mars 2024, déploré l’image actuelle de l’Assemblée Provinciale, lors de la plénière inaugurale de la session ordinaire de mars 2024.
Des internautes, sur Facebook et dans des forums WhatsApp de la Tshopo, déprécient souvent les locaux de l’Assemblée Provinciale, suite à l’état non présentable. Le numéro 1 de la première institution provinciale, après la prise des connaissances des locaux, le jeudi dernier, a aussi été critique.
« Tout est à refaire aussi bien en termes d’infrastructures qu’en termes de l’environnement de travail », a conclu Mateus Kanga, à la fin de la description de l’Assemblée Provinciale, devant des députés provinciaux et un grand public.
Les bâtiments ont atteint le « sommet » de la vétusté. La salle de plénière est inadéquate. Les avenues autour de l’Assemblée Provinciale présentent une impraticabilité décriée depuis longtemps : d’un côté des ordures et des nids des poules ; de l’autre côté, un parking des longs véhicules. Telle est l’image de l’organe délibérant.
L’Assemblée provinciale ne dispose d’aucun véhicule officiel. « Aucun alors » a insisté Mateus Kanga qui se promène sans garde « car ne disposant pas de véhicule officiel ». À l’en croire, « si cette situation perdure, je n’aurai pas autre choix que de commencer à faire les pieds de mon domicile jusqu’ici, […] »
Il a d’ailleurs estimé que l’Assemblée Provinciale, telle que présentée, expose les parlementaires à l’insécurité. Il s’est apaisenti aussi sur l’inexistence des frais de fonctionnement de son institution. Et aussi « les députés provinciaux n’ont pas de frais d’installation et vivent dans des conditions de précarité inexplicable » a dénoncé Matheus Kanga.
Comment dès lors, dans de pareilles conditions de travail pouvons-nous penser au développement de notre province lorsque les textes sont violés de manière permanente et lorsque sa gestion dépend des humeurs des animateurs de deux institutions provinciales ? » s’est-il questionné.
Peu avant, il a formulé son souhait de voir l’assemblée provinciale jouir réellement de son autonomie financière.
En janvier 2024, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile a accusé Gilbert Bokungu, ancien speaker de l’assemblée provinciale de la Tshopo, de confiscation des biens de cette institution : des véhicules dont celui du président, des motos, des chaises, selon cette structure, et autres.