Querelles, bousculades et tentative de barricade de la voie publique l’avant-midi du Jeudi 21 Mars 2024 au petit marché de la Cité paradis, PK5 ancienne route BUTA dans la Commune de la Makiso. Des nouveaux morcellements sont au centre des tensions.
Vendu par les autochtones Kumu, l’ancien cimetière du PK5 Cité paradis transformé en lieu de négoce pose problème de morcellement. Des espaces déjà vendus font object des nouveaux morcellements souvent à l’insu des propriétaires. Dans cette bataille, les plus forts restent favoris.
Ici seuls ceux qui ont plus de moyens obtiennent de grands espaces… Nous qui n’avons pas assez de moyens perdons les centimètres de nos espaces du jour au lendemain pendant que chaque occupant n’avait droit qu’à 3 mètres », s’est confiée à KIS24 une occupante.
La tension de ce matin est partie du constat amère de la femme d’un officier de la FARDC qui a trouvé son espace morcelé à son insu. Folle de colère, celle-ci n’a pas hésité de hausser le ton et tenter de démolir la boutique en construction dans son espace. Cette embrouille a conduit à des bousculades et querelles jusqu’à la tentative de barricade de la voie publique par les jeunes qui soutiennent les prétendus auteurs de ce nouveau morcellement. Ces jeunes ont jeté les morceaux de briques qui ont gêné pendant quelques instants la circulation des passants pour manifester leur colère.
Rien n’est calme ici… Est-ce parce qu’on a construit sur les tombes ? Nous voulons de l’ordre afin que les travaux de construction des boutiques et étalages finissent et que ce marché soit enfin opérationnel », souhait d’un vendeur qui attend impatiemment démarrer son affaire.
La plus grande inquiétude reste les promesses de mort faites les uns aux autres pendant les disputes. Ne dit-on pas que les conflits fonciers ont précipité plusieurs humains à la tombe ?
Que les services spécialisés y mettent de l’ordre !