On en parle encore et toujours !
Pendant trois jours, du 24 au 26 novembre 2022, des centaines de couches de la jeunesse venues de tous les quatre côtés de la province de la Tshopo ont défini des lignes maîtresses devant permettre d’aller sur le champs de bataille pour redorer l’image ternie de la jeunesse Tshopolaise.
Des thématiques, des débats d’idées et des principes, des travaux de carrefour, des allocations et interventions de hauteur se sont enchaînés dans une salle archicomble de l’aumônerie des jeunes catholiques dans la ville de Kisangani, sous la houlette du conseil provincial de la jeunesse de la Tshopo (CPJ), appuyés par plusieurs partenaires, dont l’exécutif provincial. Des travaux lancés par la Gouverneure Madeleine Nikomba.
Au sortir, un cahier des charges contenant des fermes résolutions dans tous les secteurs qui impliquent la participation active de la jeunesse a été mis sur pied.
Et après ?

Et après, quid de la mise en œuvre des résolutions ? Qu’est-ce qui a changé dans la jouvence Tshopolaise ? Quelle réussite ? Quel échec ? Ces questions méritent son pesant d’or.
En clair, tout le monde attend l’application urgente des résolutions pouvant aider à sortir la jeunesse de la Tshopo de l’auberge. Elle, qui est, estiment des observateurs, instrumentalisée, laissée au triste sort, placée dans l’oubliette au profit des intérêts partisans, etc, les maux qui rongent la jeunesse sont innombrables.
D’abord, la vulgarisation…

« Après la table ronde de la jeunesse de la Tshopo, l’étape suivante est la vulgarisation de résolutions prises. Et nous sommes dans le processus », a lâché le président du conseil provincial, Me Ricky Ndembhe, dans un entretien avec KIS24.
À en croire Ndembhe, les résolutions ne seront pas seulement vulgarisées à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo. Des descentes de terrain à Kinshasa, sont privilégiées jusque dans les territoires de la Tshopo afin d’obtenir un consensus et de s’approprier toutes les résolutions. Cependant, a-t-il rassuré, cette opération demande des ressources potentielles en termes des finances, ce qui freine encore le processus.
Pour lui, ces résolutions comportent des piliers majeurs pouvant relever la pente juvénile glissante notamment dans les domaines de la promotion de l’entrepreneuriat et emplois des jeunes, la paix, la sécurité et la résolution des conflits, leadership transformationnel sur le plan social et politique des jeunes, l’éducation et la santé des jeunes, la bonne gouvernance, etc.
« Il faut rappeler que ces résolutions ont déjà été déposées au conseil national et sont intégrées dans les résolutions pour toute la République. La jeunesse peut transformer toute une société », se convainc Me Ricky Ndembhe.
Déjà, un tête-à-tête CPJ – Tshisekedi

Au lendemain de la table ronde de la jeunesse, le CPJ/Tshopo a été convié à un dîner d’échanges avec le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi qui a eu lieu, en fin novembre, à Kinshasa, en présence des nombreuses couches de la jeunesse venues de toutes les provinces de la RDC.
Pour la Tshopo, indique Me Ricky Ndembhe, il a été une occasion en or de présenter de vive voix les multiples problématiques qui écument la Tshopo allant même dans le sens de freiner son décollage vers l’émergence. « J’ai chuchoté à l’oreille du président le problème récurrent de l’électricité, et bien d’autres », souligne M. Ndembhe.
Mis à part cette rencontre, la jeunesse Tshopolaise représentée par le conseil provincial de la Jeunesse a eu des échanges fructueux avec le ministre national de la jeunesse en RDC. Ceux-ci ont tourné sur la pris en charge du conseil provincial.
À l’en croire, plusieurs projets du gouvernement au bénéfice de la jeunesse sont en cours de mise en œuvre, notamment autour du fonctionnement des centres des jeunes et aussi, la mise en place de fond spécial pour l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes. Cette structure va se déployer dans les provinces et la Tshopo est concernée.
À son tour, Félix Tshisekedi a invité la jeunesse de se lancer dans la lutte contre les fléaux qui gangrènent actuellement la société congolaise. Outre celà, Tshisekedi a appelé la jeunesse à bannir la haine et le tribalisme, des principaux maux qui étranglent le pays.
« Parler plus de ce qui nous rapproche, au lieu, de ce qui nous divise », a lancé le chef de l’État.