Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, et le Vice-ministre de la Défense Nationale sont arrivés, ce mercredi 8 novembre à Kisangani, pour le lancement officiel de la formation paramilitaire, qui commence ce jeudi, à Bengamisa, à 50 km du chef-lieu de la Tshopo.
Aussitôt arrivé, Nzangi s’est exprimé et a répondu à quelques préoccupations des étudiants. Ils partent ce jeudi pour un mois. Plusieurs d’entre eux ont des cours à suivre ou encore des examens à la deuxième session. Le patron de l’ESU congolais a indiqué qu’il « va tenir compte de la situation de tout le monde. »
Muhindo Nzangi a également rassuré les candidats à la formation paramilitaire, notamment sur la question logistique. « On est prêt pour votre formation, » a-t-il précisé. Cependant, le départ prévu mercredi est ramené à ce jeudi. À en croire le n°1 de l’ESU, d’autres étudiants sont en provenance de Goma, pour la même cause. Le premier groupe est déjà à Kisangani.
« Demain matin, vous commencez la formation militaire. C’est très important pour nous, c’est très important pour vous, c’est très important pour notre pays. Nous devons rester à tout moment mobilisés pour que lorsque le pays ait besoin de nous, que nous puissions nous mettre à sa disposition. »
Ces étudiants seront considérés comme des réservistes de l’armée nationale. Leur formation intervient alors que le pays connaît un cycle Infernal dû à la guerre, surtout dans sa partie Est. Des morts sont enregistrés chaque matin. Pendant ce temps de formation, ils vont apprendre l’autodéfense, la maniement d’armes, la discipline et plusieurs autres leçons.
2 commentaires
Où sont nos diplômes ? Le mois d’octobre est fini. Ministre ESU
Qu’il envoie ses propres fils et ses propres filles dans l’armée ça serait mieux et non les enfants d’autrui les envoyer pour aller mourir dans des causes injustes, politiques.🤔🤔 Pourquoi ne pas lencer l’offre de la banque centrale, DGI, DGRAD ou encore DGM? Seulement le service militaire ? Tu m’énerves 🥶🥶🥶