Halte à l’intox et aux faux bruits propagés à tout bord par certaines victimes de la guerre de six jours, qui se laissent manipuler à dessein par des personnes mal intentionnées et dont l’objectif viserait de nuire à une si grande institution de l’État, le FRIVAO.
En effet, le Fond spécial pour la Réparation et l’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (FRIVAO), fait face à des mensonges grossiers et des fausses allégations tenues, même à travers les médias, par certaines victimes, l’accusant d’avoir fabriqué des macarons ou des listes des victimes qui pourront bénéficier d’une part dans ce processus d’indemnisation selon les catégories requises. D’autres, de surcroît les Présidents des associations des victimes, tiennent sans vergogne que le FRIVAO n’aurait pas consulté leurs structures ni les associées.
Ces allégations sont toutes simplement fausses.
À en croire Mme Mamie Utshudi, communicatrice au sein de FRIVAO et l’une des victimes de cette guerre, le FRIVAO a travaillé avec toutes les associations qui ont même, chacune, présenté les listes de ses membres (victimes). Elle considère tout simplement que certaines victimes veulent bloquer le processus d’indemnisation qui poursuit son chemin, sans désemparer et selon les normes établies.
S’agissant des listes provenant d’ailleurs que la ville de Kisangani et ou, la province de la Tshopo, Mme Utshudi a levé tout suspens. Selon elle, il y a d’autres vraies victimes qui ont déménagé de la ville suite au traumatisme de la guerre et sont appelées aussi à être indemnisées. Pour elle, ces sont toujours les associations qui viennent avec les listes et d’autres individus présentent des preuves éloquentes.
Un agenda caché ?
Prenant la parole ), ce même samedi 03 février 2023, à son tour, M. Baelongandi Deba, communicateur et membre de la société civile forces vives de la Tshopo, n’a pas caché sa langue pour dénoncer les faussetés des certaines victimes. Pour lui, toutes les listes sont venues des associations des victimes de guerre de six jours. À l’en croire, le travail fait au sein de FRIVAO, pendant l’identification, au moins 80 % des personnels sont venus des associations des victimes.
Ainsi, cet acteur de la société civile et activiste pour le changement, estime qu’il y aurait peut-être un agenda caché dans le chef des victimes. Il ajoute que tous les macarons envoyés par les associations ont été acceptés et traités dans toute transparence. Dans ce sens, FRIVAO ne veut donc pas tomber dans les erreurs du passé, notamment, les désordres connus lors de l’indemnisation provisoire par le gouvernement via Caritas.
Notons qu’au stade actuel, le FRIVAO est à l’étape de traitement des dossiers pour sortir les listes définitives des vraies victimes de la guerre de six jours. Selon nos informations, les organisations des droits humains (locales et internationales) et d’autres structures citoyennes indépendantes sont associées dans les travaux afin de ressortir, dans la transparence possible, les listes des victimes qui seront bientôt indemnisées. Celles-ci seront à son tour validées par l’autorité de tutelle, le Ministère de la Justice qui donnera le go de l’indemnisation effective.
KIS24 reviendra sur la suite du processus…