Une troupe d’inciviques fait triompher ses exploits cruels du jour au jour à Kisangani. C’est une situation qui inquiète plusieurs familles dans la Commune de Mangobo, au quartier Lumbulumbu II. Ces semeurs des troubles portent le nom « Dent pour Dent »; un nom qui inspire vengeance sans pitié.
Jusqu’au soir de ce lundi 25 mars 2024, ils ont été en affrontement contre un autre groupe de gangs : les Japonnais. Des familles, peur au ventre, se sont enfermées dans les maisons depuis le matin. Les deux groupes malfaiteurs, armes blanches à la main, s’entredéchirent, malgré les interventions peu efficaces de la police.
Qui sont ces jeunes « Dent pour Dent » ?
Les « Dent pour Dent » se regroupent dans des divers coins de la commune de Mangobo pour enfin terrifier la paisible population. Au cours de leurs opérations, à temps et à contretemps, ils ravissent les biens des passants. Leurs plus grands festins se résument par la cigarette, l’alcool, du chanvre et la violence souvent cruelles. Ils sont prêts à user de toutes leurs forces pour maîtriser leurs proies.
Les « Dent pour Dent » sont en général des jeunes qui pratiquent les arts martiaux. Leur recrutement se fait sur base des pratiques sportives. Grâce à cela, ils ripostent devant la police qui vient souvent en intervention. Les éléments de l’ordre ont fait preuve d’impuissance devant eux, faute d’effectif.
Remède éminent
Face à ces actes rebelles qui illuminent la géhenne dans ce coin de la ville, les autorités doivent renforcer la police. En clair, créer en son sein des missions spécifiques pour repérer les différents sites des acteurs des troubles. La police ne doit pas attendre les appels des victimes pour réagir. Elle doit déjouer leurs plans afin d’imposer une quiétude.
Si la force de la police demeurait minuscule, l’armée nationale peut apporter un coup de pouce afin d’éteindre ces fléaux. La ville de Kisangani en général, comme ville d’espoir ; la commune de Mangobo, précisément à lumbulumbu II est en danger.