Dans un message adressé aux victimes de la guerre de six jours, cruellement perpétrée en juin 2000 à Kisangani, Jean-Bosco Salumu et l’ingénieur Boumba, connus comme des sages des victimes, saisissent la balle au bond pour rappeler les siens et proches au bon sens face au processus d’indemnisation des victimes déjà amorcé par le FRIVAO, Fond spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites par l’Ouganda.
À l’en croire, toutes les victimes seront bel et bien indemnisées, selon les normes établies par la Cour Internationale de Justice. Cependant, le calme et la patience doivent caractériser les victimes tout en respectant les procédures édictées par FRIVAO. Ces deux sages ont tout de même condamné les actes d’incivisme et de barbarie engagés par d’autres victimes qui ne jurent seulement qu’à déstabiliser cette institution.
« Si vous nous voyez ici, nous suivons de près le travail fait par FRIVAO. Le travail se fait dans la normalité. Les tensions ont eu lieu ici, il ne faut pas que ça répète. J’appelle mes amis et camarades victimes à la retenue pour faciliter la tâche au FRIVAO. Vous me connaissez bien, je suis le seul qui vous donne de bons conseils. Soyons calmes et patients. Je vous assure que le FRIVAO va nous indemniser tous, sans complaisance », a dit l’ingénieur Boumba.
Pour sa part, Jean-Bosco Salumu a centré son message sur les fausses victimes. D’après lui, il s’avère que d’autres personnes se prétendent des victimes pourtant elles ne les sont pas. Ces dernières sont là, sans cartes d’électeurs ni témoignages cohérents, pour empêcher le fonctionnement de FRIVAO.
« Quand on sensibilisait pour que nous les victimes, nous soyons enregistrés, ils étaient où ? Le chiffre exact était 3.300 victimes. Mais aujourd’hui, on est à plus de 18 000 victimes. D’où viennent d’autres personnes. Soyons corrects et ayons peur de Dieu. Les vraies victimes seront toujours indemnisées. Gardons la patience et apportons les preuves convaincantes que nous sommes réellement des victimes », a martelé Jean-Bosco Salumu.
Comment s’organise et fonctionne le FRIVAO ?
Trempées dans la manipulation, plusieurs victimes de la guerre de six jours à Kisangani s’évertuent à la médisance et à jeter de l’opprobre au FRIVAO, Fonds spécial pour la Réparation et l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo.
Alors que le processus d’indemnisation des victimes évolue sans désemparer, selon les normes établies par la Cour Internationale de Justice, nombreuses cherchent même à insulter la coordination qui fait aussi face à des fausses victimes qui embrouillent le processus.
Face à cette situation, KIS24 s’est entretenu avec Mme Mimy Mopunga, Rapporteure au sein de FRIVAO. Journal officiel entre ses mains, portant le décret créant le FRIVAO, Mme Mopunga a éclairé les lanternes. KIS24 vous propose son message ici :