La crise qui prévaut à l’Institut Supérieur de Commerce de Kisangani a conduit à la suspension des enseignements depuis le jeudi 17 août. Les étudiants, se sentant privés de leur droit, ont réagi, vendredi et samedi, dans une série de déclarations dont KIS24 dis des copies.
Vendredi 18 août 2023, la coordination générale des étudiants s’est adressée au ministre de l’ESU Muhindo Nzangi Butondo. Dans cette déclaration, la coordination demande « la résolution rapide » de la situation qui prévaut dans leur alma mater.
« Votre intervention serait d’une grande importance pour apaiser les inquiétudes des étudiants, rétablir la stabilité de l’institution et assurer la continuité des études, » a-t-on lu de cette correspondance.
Les étudiants fixent ce lundi 21 août comme date butoire pour la reprise des cours. Dépassant cette date, ils vont descendre dans les rues pour des manifestations grand public.
Une autre déclaration a été lue samedi 19 août 2023 par un groupe d’étudiants. À l’entame de leur communication, ils condamnent l’interruption de la conférence qu’animait le Professeur Ordinaire Émile Bongeli par un « groupuscule de personnel». Ils qualifient celà d’un « comportement subversif. »
Comme leur coordination générale, ils exigent « la reprise des activités académiques (par la reprise immédiate des cours) ; la reprise administrative par l’ouverture des bureaux scellés des membres du comité de gestion ; et la poursuite de ce calendrier académique qui prévoit la délibération des examens de premier semestre ».
Par ailleurs, ils dénoncent les agressions physiques à l’endroit du secrétaire général académique devant son Bureau, mais aussi à l’endroit du représentant élu des étudiants, « qui s’est retrouvé victime dans l’exercice de ses fonctions. »
À en croire leur déclaration, « tout celui qui va barrer la route au fonctionnement de l’Institut, va rencontrer les étudiants sur son chemin ».
Depuis l’après-midi du jeudi, les auditoires sont restés fermés à l’Institut Supérieur de Commerce de Kisangani. Des enseignants et des agents administratifs ont scellé les bureaux des membres du comité de gestion. Depuis là, le corps administratif et scientifique exige un nouveau comité de gestion. Ils accusent l’actuel comité de gestion d’être en incohérence. Ainsi, un tohu-bohu s’est installé à l’ISC Kisangani.
À suivre !