Fin ce Samedi 21 août à Kisangani d’une série de formation des jeunes impliqués dans la défense des droits humains. Pendant deux jours, l’organisation non gouvernementale les amis de Nelson Mandela pour les droits de l’homme (ANMDH) vient d’outiller une vingtaine des jeunes sur le monitorage et la documentation de cas liés à la violation des droits de l’homme.
Selon Serge Balonga, coordonateur de l’ANMDH dans la province de la Tshopo, ces jeunes dont une dizaine de filles sont dorénavant impliqués dans les activités de défense des droits des citoyens. Leur mission sera des bons offices entre les autorités et les personnes en situation difficile avec l’État.
« Aujourd’hui, ces jeunes ont déjà de l’idée sur ces qu’ils doivent faire. Il y a question déjà du changement de mentalité. Ils ont manifesté leurs désirs de se faire des activistes des droits de l’homme. Ils doivent avoir un certain profil dans la cité, la moralité, la bonne manière afin de contribuer au bien-être de la population. » a indiqué Serge Balonga.
Et de spécifier :
« Nous avons compris que ce que nous avons visé comme objectif a été atteint. On devrait nécessairement parler avec les jeunes. À Kisangani, la criminalité des jeunes commence avoir de l’ampleur même s’ils ont leurs droits, ces jeunes ne savent pas la procédure pour revendiquer. Alors il a été impérieux pour nous d’impliquer les jeunes et surtout que l’ANMDH comme organisation des droits qui date de longtemps, on a pensé impliqué la jeunesse parce que l’ancienne équipe est vielle. Ces jeunes ont appris beaucoup de choses pour devenir activistes. »
Pour leur part, les participants à cette série des formation des membres de l’ANMDH regroupé en assemblée générale, ont manifesté leur capacité à se lancer dans l’eau et défendre les droits reconnus à l’homme par les instruments juridiques nationaux et internationaux.
« Je suis Christine. Étudiante à la faculté des lettres. J’ai pris part active à la formation des amis de Nelson Mandela. Je viens vraiment d’être capacité sur plusieurs points nécessaires ayant trait à la défense des droits de l’homme. Je ne savais pas nos droits et comment les revendiquer. Cette formation a été un atout pour moi. On nous a appris des techniques de monitorage des cas qui se présentent et faire les enquêtes. » s’est réjouie une participante.
Il sied d’indiquer que l’organisation ANMDH a plus ou moins 29 ans d’existence. Celle-ci a intervenu intégralement dans plusieurs activités de défense des droits humains à Kisangani.
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