Prévue ce lundi 15 mars 2021, la marche organisée par les victimes des guerres de 6 jours a été, sporadiquement, ajournée. La décision est tombée après une rencontre urgente entre une délégation d’une association parallèle des victimes et la mairie de Kisangani.
Très tristes et déçues par l’organe attitré par la gestion opaque, ces victimes dénoncent une « nocivité » dans le partage de la somme envoyée par le gouvernement congolais dans le but de soulager ces dernières.
Dans un mémo qui n’a pas été lue mais confiée à Kis24.info, une partie de victimes accusent le Ministère de droits humains d’une imposition des victimes fictives, à la solde illicite des vraies victimes.
Selon les témoignages de plusieurs d’entre elles, plus de 700 personnes sans adresse ont bénéficié de cette indemnisation. Pour toucher à la somme disposée pour chaque rescapé reconnu par leur association, il a été obligée d’acheter une fiche à 20 000 FC.
À en croire leur déclaration, l’impunité règne dans la malversation financière de ce dossier. Les ravisseurs sont très bien identifiés et connus par la justice.
À cet effet, ils demandent au Procureur général près de la Cour d’appel de la Tshopo de « mettre en pratique l’État de droit… »
Et d’ajouter:
Par ailleurs, ils adressent de vifs remerciements au président de la République pour avoir songé à une réhabilitation partielle après de fausses promesses reçues dans le passé. Ils demandent également son implication personnelle pour l’obtention de la somme restante qui se trouve au ministère de Finances.
C’est après un sit-in de 11 mois et quelques jours à la primature que le gouvernement central a envoyé une somme équivalent à 54 milles dollars pour un soulagement dans le cadre de l’indemnisation de ces victimes. Cette somme est une partie de fonds alloués par le gouvernement congolais à ces dernières, estimés à 1 million de dollars américains.
DavidGaston MUKENDI