Une forte tension s’est observée, cet avant-midi du jeudi 31 mars, entre les étudiants de l’Institut Supérieur de commerce de Kisangani et les Taximen. À la base, lors de la protestation contre la hausse des frais académiques à l’ISC, un groupe d’étudiants barricadait la route, à quelques mètres du Batam de l’UNIKIS, ce qui a suscité la colère des conducteurs motos.
Surplace, constate www.kis24.info, c’est une avalanche d’affrontements et des accrochages sans pitié. Les manifestations des étudiants tournent aux échauffourées entre eux et les Taximen. Chaque camp vise l’autre avec des échanges des pierres, des injures, sans distinction des simples passants.
Selon le Représentant des étudiants de l’ISC/Kisangani, les dégâts sont énormes d’un camp à l’autre. Du côté taximen, jusqu’à présent sont deux motos saisies par les étudiants dont une calcinée et une autre en mauvais état. Chez les étudiants, hormis les blessés, 3 filles ont été violées.
« Elles sont identifiées et sont étudiantes de l’ISC », annonce-t-il. Et d’ajouter : « elles poursuivent les soins à l’hôpital. On ne connait pas leur état ».
Cette guerre ne distingue personne. Des mamans en partance pour le centre-ville sont également victimes. À quelques mètres du terrain de football de l’ISC, une, visiblement marchande, a perdu ses biens alors qu’elle voulait dévier le chemin pour atteindre sa destination.
Des filles, au cours de chemin, ont vu leurs sacs ravis par les taximen. Une, a échappé de justesse au viol, grâce à l’intervention des autres passants.
S’agissant du désaccord sur les frais académiques, les étudiants affichent un »non catégorique ». Le Représentant des étudiants affirment que c’est la majoration du taux qui fâche plus d’un. Aussi, le délai de paiement, surtout de la première tranche qui est très court, et est de deux tranches.
« Les étudiants demandent la révision du taux et des échéances par tranche. Pour la première tranche, on a même pas encore débuté avec les enseignements comme il se doit, mais on a fixé l’échéance entre le 28 mars et le 10 avril. Chose qui ne permet pas à nos parents de s’en sortir avec la conjoncture actuelle », a indiqué le Représentant.
Toutes nos tentatives pour atteindre le comité de gestion accouchent d’une souris blanche. Pendant ce temps, les deux camps ont atteint les résidences des professeurs de l’UNIKIS et les accrochages continuent.
Un commentaire
Merci pour l’article, qu’elle est la suite de cette mésentente. Selon les enquêtes, qui est présumée responsable des cas de viol enregistré. Mais aussi elles ont été violées lors de la manifestation où comment ?