Le Réseau de Protection de la Tshopo (RP Tshopo) a été le jeudi 28 février 2024 au portillon de la maire-adjointe de la ville de Kisangani, Mme Eugénie Wandandi. Plusieurs questions concernant le quotidien des déplacés des récents conflits meurtriers à Lubunga ont été passées au peigne fin.
D’après Me Hugues Dubakanga, membre et coordonnateur provincial du réseau, il a été question de solliciter l’implication de l’autorité urbaine, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Promotion et Protection des droits des défenseurs des droits humains en République Démocratique du Congo (PP-DDH), exécuté par le consortium PP-DDH en partenariat avec le Réseau de Protection des victimes , témoins et défenseurs des droits humains et journalistes de la Tshopo.
Nous, membres du Réseau de Protection de la Tshopo, nous sommes allés échangés avec elle pour solliciter l’implication de l’autorité urbaine. Au regard de nos échanges, Madame le maire-adjointe nous a rassuré de son implication en tant qu’autorité urbaine. Ces échanges interviennent après un travail de monitoring au camp des déplacés de l paroisse Saint Gabriel », a-t-il signifié.
D’après le RP Tshopo, dans le site des déplacés du conflit de Lubunga, les constats sont amers. Les déplacés vivent dans des conditions inhumaines. Pour ce réseau, il est urgent que les autorités s’impliquent pour l’amélioration de la situation quotidienne de ces derniers, mais aussi, dans la restauration rapide de la paix dans les périphéries de Lubunga, épicentre des violences tribales.
Il sied de noter que ce réseau est une vaste plateforme créée depuis 2008 en RDC et est installée dans les provinces congolaises à l’initiative du BCNUDH. Ce réseau est notamment composé de plusieurs organisations non gouvernementales des droits humains.