Des déguerpis de la cité voisine du Camp Sergent KETELE à Kisangani, dans la Commune de Makiso, ont éperdument besoin d’une justice impartiale pour être remis dans leur droit. Malgré les différentes implications des Gouverneurs, ils continuent de crier dans le désert.
Ils sont privés de leurs habitations, annexes de force au camp militaire précité, depuis le 2 mai 2019. Ces victimes suggèrent que le Camp Sergent KETELE garde 30 hectares. Et 19 hectares pour eux, les déguerpis. Une demande qui se fonde sur le rapport N°01/JTB/266/CABMINTER SEC/P.TSH/2019 de la commission « ad hoc », mise en place en décembre 2019 par Lomata Kongoli, Gouverneur de la Tshopo à l’époque.
Cette commission avait repéré des bornes laissées par des Belges dans les périmètres du camp des travailleurs de la société TABACONGO (aujourd’hui Camp Sergent KETELE). Dans ce rapport après le déguerpissement, les bornes du camp sécurisent 49 hectares, y compris la partie occupée autrefois par les civils. Et d’après le rapport technique conjoint urbanisme et cadastre, ces bornes réglementaires placées dans le plan directeur de la ville sont sans soubassement après le mesurage du camp.
Jean de la Croix Amisi, porte-parole des déguerpis et qui a livré les chiffres précédents à KIS24, a indiqué que depuis leur déguerpissement, « certaines personnes sont décédées et des enfants se sont retrouvés sans abri ». Au nom des déguerpis, il espère que leur “voix à la justice sera entendue, conformément aux recommandations du chef de l’État Félix Tshisekedi en matière de justice.”
Depuis l’époque de Constant LOMATA, en passant par Wale LOFUNGOLA, jusqu’à Madeleine NIKOMBA SABANGU, y compris toutes les descentes effectuées, jusqu’à présent, la population patiente toujours l’exécution de rapport de commission « ad hoc ».
Constant LOMATA, Walle Lufungula, Madeleine Nikomba, trois gouverneurs ont été saisis pour une solution durable, cependant, jusqu’à présent, cette population patiente toujours l’exécution du rapport de commission ad hoc. Ce dossier est à la base des troubles réguliers menés par les enfants des déguerpis dans ce coin de la ville.
À suivre !