De retour de Kinshasa, la capitale congolaise, où elle a pris part active à la toute première réunion du conseil d’administration tenu du 08 au 16 février dernier, Mimy Mopunga, secrétaire rapporteure au sein du FRIVAO, Fonds spécial de Réparation et l’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC, rassure que le FRIVAO travaille pour servir les victimes de la guerre de six jours, qui a dévasté et détruit la ville de Kisangani, en début juin 2000.
Cette assurance a été faite ce vendredi 1er mars 2024 au cours d’une communication hebdomadaire devant la presse de Kisangani.
D’après Mme Mopunga, le FRIVAO continue de travailler pour rendre « effective » l’indemnisation des victimes de cette guerre lâche. Ainsi, elle a annoncé la reprise des opérations d’indemnisation des ces dernières surtout et essentiellement les retardataires qui, a-t-elle souligné, ne s’étaient pas encore identifiées depuis le début de l’opération, d’une part et celles déjà identifiées mais n’ayant pas encore été capturé, d’autre part. Ces opérations de récupération sont prévues du lundi 04 au mercredi 06 mars courant.
À en croire Baelongandi Deba, communicateur du FRIVAO, ce programme prévoit l’identification des victimes des communes Makiso, Kabondo, Lubunga, Kisangani et les entités périphériques pour les journées du lundi et mardi. Après, le tour des communes de la Tshopo et de Mangobo pour la journée du mercredi.
Vers la tenue d’un atelier de vulgarisation de l’arrêt de la CIJ
Dans cette perspective, Mimy Mopunga a souligné que le FRIVAO prépare un atelier du 12 au 14 mars 2024, sur la vulgarisation de l’arrêt de la cour internationale de justice (CIJ) qui privilégie notamment l’indemnisation collective, outre de celle individuelle.
Et, a-t-elle ajouté, il sera aussi question de vulgariser le décret portant création de FRIVAO. L’objectif est d’amener les parties prenantes à s’approprier ce travail de titan que réalise le FRIVAO, selon les règles établies.
À ces jours, FRIVAO a déjà enregistré au moins 12 000 victimes de la guerre de six jours. Cependant, d’entre elles, nombreuses se sont faites enregistrées deux ou plusieurs fois et d’autres notamment avec des noms fictifs. Cette institution étatique promet de travailler en commission ad-hoc pour trancher à toute transparence sur ces difficultés.