Lamentablement hué par la population de Kisangani, dans un meeting de la première dame à l’esplanade de la poste le vendredi dernier, le directeur général (en RDC) de la SNEL, Jean-Bosco Kayombo Kayan est revenu, ce dimanche 28 octobre, lors d’un point de presse, sur cet événement jugé « honteux ».
Bien qu’il s’est senti mal puisqu’un être avec un cœur d’humanisme, le DG de la SNEL a préféré de présenter son mea culpa à toute la population Boyomaise. Pour lui, il s’agit d’un pardon de responsabilité car, a-t-il indiqué, qu’il se sens responsable de ce qui est arrivé à la centrale hydroélectrique de la Tshopo.
« Le responsable numéro 1 c’est la SNEL et l’unique propriété de la SNEL c’est le gouvernement, l’État congolais…Nous sommes en train de rechercher les financements pour réhabiliter la centrale hydroélectrique de la Tshopo de façon qu’elle devienne une nouvelle centrale », a-t-il souligné, d’un ton de dévouement.
Poursuivant son speech, il a fait preuve de maturité en annonçant qu’il reste à Kisangani jusqu’à l’arrivée d’une solution satisfaisante. En bon leader, Jean-Bosco Kayombo s’est excusé aussi au nom de l’institution dont il est Directeur.
« Au nom de toute la SNEL, je veux m’excuser d’abord. La panne est arrivée, c’est comme un deuil qui arrive dans la famille, vous devez l’assumer. La SNEL assume la panne qui est arrivée mais voudrait demander des excuses à toute la population. Nous avons promis mais pour des contraintes, des aléas, pour lesquels on avait pas la maitrise ; nous avons eu des glissements mais ça ne nous a pas empêché de continuer à faire pression chez le fourbisseur, faire pression de façon à ce que nous ayons une solution…quand je voulais prendre la parole c’était pour présenter les excuses », ajoute-t-il.
Comprenant la population et sa lassitude, le Directeur Général s’est exempté de toute promesse possible. Cependant avec les éléments à sa possession, il pense qu’avant les fêtes, ce problème sera résolu.
Notons qu’il a tenu ce point de presse en présence de 3 députés nationaux venus expressément pour suivre de près la situation. Ceux-ci à leur tour feront des rapports au bureau de l’Assemblée Nationale.