Celà fait plus de dix mois qu’une épidémie décime des bêtes dans la province du Kasaï Central. Une situation qui inquiète quiconque,depuis le début de cette maladie ont dénombre des milliers de bêtes qui ont été décimée par cette dernière.
Depuis l’apparition de cette épidémie,aucun remède n’a été mis à la disposition des éleveurs pour protéger leurs bétails.
C’est ainsi que les Serviteurs Congolais pour le Développement et la Citoyenneté (SECODEC e), une structure de la société civile a organisé une marche dite de « DÉTRESSE » ce samedi 20 novembre 2021 à Tshimbulu deuxième ville du Kasaï Central pour alerter les autorités sur la persistance d’une épidémie d’origine inconnue qui decime les bêtes dans le Territoire de DIBAYA depuis plus de dans cette partie de la République.
Avec la participation des plusieurs structures de développement, les forces vives politiques et les mouvements citoyens, ces hommes et femmes saisissent le Premier Ministre Jean-Michel SAMA LOKONDE Chef du Gouvernement pour demander aux autorités d’intervenir urgemment avec les vaccins pour prévenir cette pandémie et les produits vétérinaires « pour traiter et sauver l’élevage des paysans en danger depuis l’apparition d’une épidémie qui frappe chèvres, porcs et volailles il y a dix mois déjà. Celle-ci a traversé la rivière Lulua dans le territoire de Kazumba. Pour DIBAYA plus de 20.000 chèvres, 5.000 porcs et 100.000 poules sont déjà emportés. Et à Kazumba ,dont structure s’était rendu sur place, a recensé plus de 500 ménages qui ont perdu dans 3 semaines plus de 1.500 chèvres dans une enquête limitée. » Peut-on lire dans une déclaration déposée à la mairie de Tshimbulu ce week-end.
Ils justifient cette démarche par le fait que les autorités provinciales n’ont pas donné une suite malgré l’initiative des concert des casseroles, tam-tams et sifflets du 15 octobre dernier pour faire entendre leurs voix mais en vain.
Tout en rappelant au premier ministre que les territoires de Kazumba et DIBAYA sont en République Démocratique du Congo, l’élevage constitue une activité génératrice pour plusieurs ménages, ils promettent la poursuite des manifestations jusqu’à aller à désobéissance civile si l’état congolais n’intervient.
Ils signalent par la même occasion au Gouvernement Congolais que le projet volontariste de Lubondayi n’est pas exécuté il y a plus d’une année le temps que d’autres sites ont déjà produits pour la République, toutefois ils déplorent que les engins sont abandonnés et détournent.