Alors que la population de Kisangani est en quête profonde de l’énergie électrique, l’agence Belge pour le développement (ENABEL) vient de rendre public des mécanismes de son apport dans le processus de l’électrification de la capitale Tshopolaise.
Déjà 10 ans revolus depuis qu’ENABEL est présente sur ce champ pour des interventions allant dans plusieurs directions. Sa première intervention date de 2010. Celle-ci est allée jusqu’en 2013.
« Enabel a débuté son appui à la centrale en 2010 avec le projet AFEK qui a permis la réhabilitation de la turbine 1 ainsi que d’autres éléments du réseau électrique en 2013. » a-t-on lu sur son Site.
Lorsqu’une stabilité en fourniture du courant électrique a été observée, ENABEL a pris en main plusieurs autres dossiers dans la province. L’exemple typique est la mise en application de son programme EDUT (Education / Formation / Emploi). En 2020, Enabel s’est lancé dans le processus de la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Kisangani en initiant des échanges avec le gouvernement provincial. Sa volonté était d’appuyer la réhabilitation du groupe 1.
»Cet échange positif a conduit à la signature d’un protocole d’accord avec la SNEL en février 2020 relatif au projet d’amélioration de la desserte de la ville de Kisangani par la réhabilitation, le redémarrage et la maintenance de la turbine n°1 de la Centrale Hydroélectrique de Tshopo à hauteur de 3 millions d’euros (~ 3,6 millions de dollars). » souligne-t-on.
Au vu de la nécessité que revêt cette centrale, ENABEL renseigne que »plusieurs missions de consultants étrangers se sont succédées en novembre 2020 et en mai 2021, notamment afin de réaliser des études détaillées sur le groupe 1. »
Et d’ajouter :
« Permettre de publier un appel d’offres selon les normes de marchés publics, mais aussi de réaliser le Masterplan (études sommaires) de réhabilitation globale et d’extension éventuelle, en faisant ressortir les critères de bonne gouvernance qui permettront une exécution et une maintenance efficace de la part du partenaire SNEL.» ajoute ENABEL, dans un article publié ce 07 Septembre sur son site.
Cependant, ajoute-t-on, ce projet fait appel à un chef de projet international qui s’assure de la collaboration technique active avec SNEL et supervise les équipes de consultants chargés des différentes études préparatoires.
Les études menées par des consultants étrangers produiront le résultat d’ici Novembre 2021. Pendant ce temp, cette ONG mene des actions d’appui urgentes sont afin de préserver le rendement de la turbine 2 ainsi que la préparation aux travaux sur la turbine 1.
Par ailleurs, de décembre 2021 à février 2022, cette agence Belge dit prévoir une procédure de marchés publics pour la réalisation des travaux sur la centrale entre décembre 2021 et février 2022. Cependant, les travaux proprement dit interviendront sans doute sur la centrale dès mars 2022 jusqu’à mars 2023, une durée de 12 mois.
Rappelons que la ville de Kisangani connaît depuis plusieurs années une pénurie considérable en électricité. Les turbines 1 & 3 de la centrale étant à ce jour à l’arrêt, la turbine 2 encore partiellement en fonction, n’alimente la ville qu’à hauteur de 2.5MW pour un besoin global estimé à 4OMW. Les conséquences visiblement néfastes se font sentir presque partout.
DavidGaston MUKENDI avec ENABEL