Jeudi 02 septembre, Jonathan Kasereka KATALIKO, Journaliste à la Radio Télévision Rwanzururu (RTR) émettant en ville de Beni , province du Nord-Kivu et correspondant de www.kis24.info, média basé à Kisangani, a été agressé, à Beni-ville, sur ordre d’un général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
L’agression du célèbre journaliste Reporter dans la région de Beni, en proie aux massacres en série a été aussi humialiante que violente. Dans un audio partagé sur les réseaux sociaux, l’infortuné explique les circonstances dans lesquelles il a été humilié en plein service dans un pays où l’information est un droit constitutionnellement garanti.
Au tour de 11h 30 lorsque la victime est arrivée à la mairie de Beni. Attiré par une masse autour de deux jeunes assis au sol en présence du général avec ses gardes, le journaliste KATALIKO s’y est rendu pour en savoir plus.
Voulant s’imprégner de la situation, le Journaliste s’est vu, sans être identifié, brutalement chasser de l’endroit sur ordre du Général. Ceci, en dépit des témoignages en sa faveur des gens qui y étaient présents dont les attachés de presse de la mairie et le porte-parole des opérations Sukola1, Capitaine Anthony Mualushai.
Comme si cela ne suffisait, ces militaires sont revenus, sur ordre du Général, pour une nouvelle humiliation, en l’amenant dans le bureau de l’assistant du maire de la ville. Ici, il a eu des échanges avec l’assistant du maire avant d’être relâché.
Face à cet énième acte déplorable perpétré à l’endroit des journalistes, plus particulièrement au Nord-Kivu, Kis24.info émet son profond regret de constater une léthargie du gouvernement congolais face à la dégradation de la situation sécuritaire des chevaliers de plume.
Kis24.info qui est un média prônant l’avènement d’un Congo nouveau et prospère soutient son correspondant à Beni et condamne cet acte qui ne devrait pas venir des instruits comme c’était le cas.
Le droit à l’information étant légal, www.kis24.info demande que les bourreaux soient punis conformément à la loi et que les responsabilités soient tranchées à tous les niveaux.
En rappel, deux journalistes ont trouvés la mort à l’espace d’un mois au Nord-Kivu et en Ituri. Malgré les réclamations et les dénonciations, aucune suite judiciaire n’est connue jusqu’à présent. Dans les deux provinces Nord-Kivu et Ituri, placées sous État de Siège, les journalistes vivent de calvaire, des menaces et des agressions, plusieurs vivent en clandestinité.
LA RÉDACTION