LUCHA, un mouvement citoyen non partisan et non violent est sorti de l’ornière, 47 jours après la confirmation de la déchéance du gouverneur Walle Lufungula, par le VPM Daniel Aselo. Dans un point de presse tenu Jeudi à Kisangani, la LUCHA a regretté qu’après Walle, les mêmes figures qui ont participé à l’échec cuisant du régime Walle sont visibles dans l’actif de l’exécutif provincial.
« En effet, 47 jours pour jour la province de la TSHOPO n’est pas sortie de l’auberge de la kakistocratie ; d’autant plus que c’est le même gouvernement provincial déclaré démissionnaire pour incompétence notoire et manque d’un leadership visionnaire de bonne gouvernance qui continue à gérer la province à leurs grés ; en dépit de leur incapacité. Les mêmes causes produisent les mêmes effets dit-on. Les Tshopolaises et Tshopolais n’inspirent confiance à ce conglomérat des médiocres désavoués par la première institution politique de notre province depuis le 15/04/2021 par une motion de censure votée par une majorité écrasante. » a indiqué cette structure citoyenne devant la presse.
Outre, Indignée par cette situation qui plonge la province dans le gouffre, entravant son décollage, la LUCHA/Kisangani constate « le danger accru de la perte de temps avec l’actuelle équipe gouvernementale ayant atteint son déclin d’une part et de l’autre part la léthargie avec laquelle, Félix Tshisekedi foule aux pieds l’organisation des élections dans les provinces qui ont des gouvernements provinciaux illégitimes dont la Tshopo. » a haussé le militant Jordan Saidi Atibu.
À en croire la LUCHA, aujourd’hui cette bande d’incompétents qui gèrent, deviennent des véritables électrons libres, parce que non seulement ils n’ont pas un projet de société sur base duquel ils peuvent être contrôlés et évalués pire encore ils ne sont pas redevables à la population.
Les élections d’un nouveau gouverneur ou rien !
Après ce tour d’horizon malheureux de la situation sociopolitique de la Tshopo, la LUCHA exige au président de la république d’instruire à la CENI, l’organisation urgente des élections des gouverneurs et vices gouverneurs dans la Tshopo permettant à mettre fin au séisme politique qui a élu domicile et doter à cette dernière d’une nouvelle équipe exécutive, qui sera en mesure d’enclencher le décollage de la dite province afin de répondre aux attentes de la population.
« Les élections de gouverneur dans la Tshopo s’avèrent urgente au-delà d’une priorité, à défaut de ne pas le faire ; la LUCHA se réserve son droit constitutionnellement garanti de mener des actions de grandes envergures pour cette cause commune et noble. » a conclu Jordan Saidi devant la presse.
Notons que ce point de presse a été tenu à la place des Martyrs.
Serge SINDANI