Ce matin, jour de Noël, le fils de Dieu ne semble pas le bienvenu à Kisangani, dans la province de la Tshopo. La ville est paralysée par de violentes manifestations. Des tirs à balles réelles retentissent par-ci par-là. La police et l’armée sont à l’œuvre pour calmer les jeunes manifestants qui dénoncent le coût très élevé de la vie.
Pas de carburant, pas d’électricité, pas d’accès aux denrées alimentaires… La vie coûte actuellement chère à Kisangani. En réaction, Firmin Yangambi tacle Kinshasa. Dans un post sur son X, le notable de la grande orientale et leader d’opinions politiques, Yangambi estime que le temps régresse dans cette ville des primitifs. C’est le retour à l’âge de la pierre taillée.
Kisangani, la ville des primitifs.
Pas de courant, pas de carburant…le retour à l’âge de la pierre taillée.
Les voyous de Kinshasa postent leurs vassaux qui prennent tout de la province pour leurs ventres.
Vivement le #fédéralisme. », a-t-il réagi.
La tension est vive à Kisangani. De la Tshopo, à Makiso, passant par Kabondo et Mangobo, des communes surpeuplées de la ville, les jeunes gens saccagent tout sur leur passage. Les stations service situées sur la 10 ème Tshopo, rond point ADC détruite. Les conséquences sont à craindre au cas où la station prenait feu.
À la dixième Tshopo, la garde républicaine fait face aux jeunes en colère. Un litre d’essence se vend actuellement à 20 000 FC. Le prix des denrées alimentaires est vertigineusement monté. La ville observe une journée sans taxi. Des mesures urgentes ont cependant été mises en place par l’autorité provinciale demandant à la baisse rapide du carburant.
À suivre !
Un commentaire
Ma province va mal, les autorités tant provinciaux que nationaux leurs existences j’accuse plus depuis un moment, l’économie du pays est vendu par un homme qui nous ont fait du mal il y a 2 ans et celà n’a rien dit au chef de l’état, vraiment laissons tout ça.