Le Directeur Provincial de la Banque Centrale du Congo, Direction Provinciale de Kisangani, a loué, ce vendredi 10 mai 2024, « les efforts de l’Institut d’émission ( BCC ) » dans le développement du système financier, lors de l’ouverture du premier et unique bureau de change agréé par son institution dans la ville de Kisangani.
L’activité de change manuel, dans la ville de Kisangani, va passer de l’informel au formel. C’est l’agrément octroyé par la BCC au bureau de change Solia Fils qui vient permettre cela, à en croire Saidi Kibandwa, DP de la BCC Kisangani. Si les cambistes manuels, personnes physiques sans agrément, fonctionnaient en toute quiétude, en tout cas, dans les prochains jours, il n’en sera plus ainsi. « Ils doivent se faire affilier au niveau d’un bureau de change, à l’occurrence Solia Fils », a laissé entendre Saidi Kibandwa.
Après affiliation, le cambiste manuel, personne physique, dispose de la convention d’affiliation ; d’un des documents exigés à la BCC pour obtention d’un agrément. Ensuite, le demandeur de l’agrément dépose son dossier et verse 190.02 $ dont :
- 150$ constituent une caution « C’est remboursable le jour où le cambiste arrête le métier », a précisé le n°1 du bureau provincial de la BCC ;
- les frais d’agrément, 30$, soit les 20% de la caution ;
- les frais des dossiers, 4.5 $, soit, 3% de la caution ;
- et la TVA à 5.2 $, 16% des frais d’agrément et du dossier.
« Il n’y a que 40.02 $ que vous versez. 150$ vous appartiennent. Pourquoi vous exposez à la rigueur de la loi pour 40.02$ seulement ? Ça ne s’explique plus que nous ayons de cambistes manuels, personnes physiques, ( changeurs ) qui ne soient pas reconnus par la Banque Centrale », a déclaré Saidi Kibandwa.
Bien avant d’être rigoureux envers les cambistes manuels, personnes physiques, Saidi Kibandwa va procéder à la vulgarisation de l’instruction administrative 007 portant réglementation de l’activité de change manuel du 06 septembre 2017, modification n°2. Les contrevenants sont mis en garde : « Nous allons entrer en contact avec le Procureur, lui qui est chargé des infractions, pour qu’il puisse s’en charger », a-t-il indiqué.