5000FC, 8000FC, 10 000FC, 12000FC, 17000FC, 20 000FC,… Le prix du carburant à la pompe et même chez les revendeurs bascule au gré du vent. Cette situation plonge la ville de Kisangani dans une misère infernale : pas de nourriture, pas de transport,… Bref, c’est la famine qui ravage des milliers de familles.
« la ville de Kisangani est devenue invivable. C’est la misère totale. La vie est devenue très chère », a commenté un militant, qui devait manifester dans la rue samedi contre la cherté de la vie mais empêché par les autorités urbaines.
En réaction, Jean Bamanisa Saidi ne va pas par le dos de la cuillère pour sortir ses inquiétudes face à cette situation devenue sérieuse. Pour cet ancien locataire du Gouvernorat de la Grande Orientale démembrée et de l’Ituri, il y a un manque de vision. Il dénonce ainsi des importations frauduleuses qui s’opèrent au grand dam de la population Tshopolaise.
Manque de vision. Certains ont privilégié les importations frauduleuses ! La lutte contre ces pratiques me valaient des motions pour protéger ceux qui les pratiquaient ! Même des importations exonérées pour l’Equateur étaient destinées en transit à Kisangani, pourtant ça se vendait sur place en créant les concurrences déloyales ! Et les pétroliers Majors ont finalement déserté l’Est et Kisangani ! Maintenant certains courent vers eux, ils pourront vendre à des prix normaux, mais quant est-ce que les routes seront arrangées ? Des mesures auront été prises pour que l’Etat prenne des mesures pour mettre au même pied d’égalité les importateurs Ouest et Est ? », s’alarme Jean Bamanisa Saidi.
À chacun de jouer son rôle
C’est le vœu de Bamanisa. En tant qu’acteur politique, l’une des grandes figures du MLC dans la Grande orientale, JBS propose que « chacun joue son rôle », et surtout « d’arrêter avec les importations en TR8 Kisangani ! On connaît tout le circuit et leur animateurs ! Les conséquences sont là. Entre-temps, certains sont heureux d’avoir touché leurs commissions dans les imports de carburant ».
Dans la même foulée, sur son compte X, en réponse à un tweet de KIS24, Jean Bamanisa s’interroge sur plusieurs aspects liés à la situation du carburant dans la ville de Kisangani, où il est candidat député provincial « favori » sur les listes. En intégralité, sa réaction à chaud sur X.
Pour répondre à un besoin, il faut réunir tous les paramètres, auquel cas sera comme une annonce pour calmer les esprits, qu’une réponse durable.
- Quelle est la consommation /jour / mois de Kisangani ?
- Puisque la route RN4 s’est dégradée, et que les produits qui passaient par là sans paiement de DE et FONER ( avec appui de ces mêmes personnes qui essaient de trouver des solutions), quelles fréquences des bateaux pétroliers pour approvisionner tous les dépôts le long du fleuve ?
- Pourquoi les belges avaient créés le dépôt de Aketi de plus grande capacité ( 13.000m3) que Sep Kisangani (10.000m3) ?
- Comment remplir tous ces dépôts PETROCAM Kis 3.500m3, SEP Kisangani 10.000m3, AKETI 13.000m3, afin de ne pas avoir des ruptures de stock ?
- Comment faire appliquer une structure de prix Est qui comprenne les frais de transport Eldoreit- Mahagi-Kis plus élevés que l’ouest Matadi-Kin-Kis, tout en payant tout au moins le FONeR afin de sécuriser la réhabilitation de la route ?
Gérer, planifier, Bonne Gouvernance !