On en sait un peu plus sur la faille constatée ce dimanche 19 novembre 2023 à l’aéroport international de Bangboka dans la ville de Kisangani.
La Régie des Voies Aériennes, via le commandant d’aéroport, a déploré, le même dimanche, le vol à répétition de câbles de balisage de la piste de l’aéroport.
Un appareil de la compagnie CAA en destination de Kisangani a plutôt atterri à Goma. Dans la soirée du dimanche, la piste de l’aéroport international de Bangboka était noire. Le pilote a plusieurs fois tenté l’atterrissage, ce qui n’a pas été possible. Le journaliste Steve Wembi, parmi les premiers à en parler, a attribué cette situation au manque d’électricité à l’aéroport. À l’en croire, le groupe électrogène ne fonctionne pas non plus.
Ce qu’il faut retenir !
Ce que l’aéroport vient de démentir ce lundi avant-midi. Le commandant de l’aéroport parle des « fausses informations diffusées dans les réseaux sociaux. » Remettant la pendule à l’heure, l’autorité aéroportuaire affirme que « l’aéroport a été alimenté toute la journée, sans interruption, par le courant électrique du réseau SNEL.»
Dans la suite, il indique que la faille d’hier a pour cause le vol de câble de balisage de la piste. Certains inciviques, à en croire le communiqué, se livrent à répétition à cet exercice. Malgré la sécurité assurée à l’aéroport, des inciviques volent ces câbles la nuit.
« Bien que certains de ces inciviques soient aux parquet de Kisangani, les autres membres du réseau , à trois reprises cette semaine, ont volé 500 m de câble ; ces vols à répétition sont à l’origine de certains court circuits qui, non détectés avant, sont à la base de la situation connue ce jour à l’aéroport. »
L’aéroport international de Bangboka appelle au patriotisme et au sens de responsabilité afin que cessent ces actes de sabotage. Dans son communiqué, la RVA rappelle aussi que ces vols « mettent en danger la navigation aérienne et de surcroît, la vie des passagers et membres d’équipage.»
Suite à cette faille, plusieurs passagers ont passé nuit à l’aéroport. Nombreux se sont plaints de la prise en charge quasi inexistante de la RVA ou de la Compagnie Africaine d’Aviation.