À Kisangani, les enseignements n’ont toujours pas repris dans plusieurs écoles publiques à travers la ville. Censés rebrousser chemin d’école Lundi 1er Novembre, sur fond de l’appel de l’intersyndicale de l’EPST, les enseignants de la Tshopo ont résolu de poursuivre leur grève.
Cette décision a été prise ce Mardi 2 Novembre à l’issue d’une assemblée générale de l’intersyndicale de la Tshopo, composé des enseignants catholiques, protestants et ceux des écoles publiques. À l’école Etoka primaire, les enseignants n’avaient qu’une humeur sous tension dénonçant les promesses fallacieuses du gouvernement congolais.
« Depuis des années, nous avons été habitués aux promesses non tenues des autorités du pays. Aujourd’hui, nous sommes fatigués et nous irons jusqu’au bout, en attendant les résultats des discussions en cours entre le banc syndical et le gouvernement. Nous n’allons pas reprendre les enseignements dans la Tshopo », a martelé le secrétaire de la SYECO/Tshopo.
Contre toute attente, la grève des enseignants de la Tshopo prend une allure inquiétante. Après plus d’un mois sans reprise imminente, les professionnels de la craie blanche ne jurent que par les résolutions concrètes à leurs désidératas notamment l’amélioration tant soit peu de leurs conditions sociales exécrables.
Devant la presse, au sortir de ladite assemblée extraordinaire, les éducateurs ont invité haut et fort les parents à garder jalousement leurs enfants à la maison. « les enfants ne doivent pas créer des groupuscules de bandits, ou autres, mais il revient aux parents de leurs garder jalousement à la maison. Nous ne voulons pas les enseigner dans les mauvaises conditions.» ont-il lancé.
Par ailleurs, Tony Mwaba, ministre national de l’EPST qui espère une meilleure solution idoine pour les enseignants, continue d’appeler les enseignants au bon sens. Cet appel, indique-t-on, semble être de mise dans d’autres provinces de la RDC.