Visiblement, à l’hôpital du cinquantenaire de Kisangani, plus rien ne va entre le comité directeur et les agents de la santé. Le changement à la tête de cette grande structure sanitaire est vivement souhaité. Devant les faits indignes, les agents se sont adressés au Ministre National de la santé, dans un mémorandum, approuvé le 10 juillet dernier et dont une copie a été transmise à Kis24.info
La cible principale visée, c’est le comité directeur. Semble-t-il, qu’il se comporte comme un petit dieu, intouchable. Pour preuve, écrivant au Ministre Jean-Jacques Mbungani, les agents affectés dans cet hôpital reprennent en citation une phrase venant de la bouche du chef, une goûte qui a débordé la vase.
« Vous vous êtes manifesté autrefois, quel en fût le résultat ? Nous sommes interpelés de nulle part ! », avait-il dit. Chose qui fâche de plus ces agents.
Une zizanie est aussi retenue à sa charge, notamment le refus de passation de service. Ils signalent dans cette lettre qu’il s’agit d’un régime intérimaire sans fin. L’actuel médecin directeur s’est opposé à la remise reprise, faisant même intervenir des inciviques afin de chasser les superviseurs de cette mission.
D’autres révélations concernent la répartition des salaires et primes. Selon le code de travail en vigueur, la rémunération est fixée par accord ou par une disposition légale. À l’hôpital du cinquantenaire de Kisangani, c’est le contraire. Les agents dénoncent des confusions indestructibles quant aux primes ou salaires que s’octroient les gestionnaires de l’hôpital, en violation du code de travail.
Par ailleurs, ils se disent victimes sélectionnées d’un règlement intérieur qui s’applique selon la loi du plus fort, sans tenir compte de la convention collective. Également, ils disent être privés des privilèges reconnus aux agents en congés ou eux études.
Statut mystérieux ?
Les signataires de ce mémo seraient dans une confusion. Selon l’adresse des agents, le statut juridique de HCKis reste incompris depuis plusieurs années. D’où la question » statut juridique de l’hôpital du cinquantenaire de Kisangani, établissement public ou privé ? » Dans leur lettre, les agents exigent une réponse.
« …Depuis 2013, au mois de février, que débute son fonctionnement avec un partenaire qui serait parti et laissent presque neuf ans un si grand hôpital dans modèle de gestion claire, ni statut à son personnel », ont-il écrit.
À noter que le mémorandum a été signé par 125 agents de cet hôpital.