Lors d’une tentative d’évasion massive dans la prison centrale de Makala, à Kinshasa, la nuit du dimanche au lundi 02 septembre 2024, le gouvernement congolais a dressé un bilan catastrophique de plus de 100 morts et de nombreux blessés aux côtés des femmes détenues violées.
Ces Violences Sexuelles spectaculaires sur les femmes détenues dans les prisons en RDC taraudent l’esprit de l’activiste féministe Anny MODI, Directrice Exécutive de l’asbl AFIA MAMA. Dans une déclaration parvenue à KIS24, cette actrice engagée pour les Droits des Femmes se montre choquée et éblouie par les actes de sabotage et de violences aux femmes prisonnières.
D’après elle, à suivre le message des autorités en charge de la sécurité des populations, « je suis indignée par les viols de femmes à la prison de Makala », ainsi, plusieurs questions nécessitent d’être rencontrées par les autorités.
Entre autres:
- Après les viols de femmes à la prison de la Kassapa en 2020, et en 2022, ont-elles pris des dispositions par prévention ?
- Si oui, comment expliquent-elles cet énième cas à la prison de Makala ?
- Peuvent-ils nous préciser sur les auteurs de ces viols en reconstituant les faits, étant donné que le pavillon 9 qui héberge les femmes est non seulement très loin du pavillon 4, lieu de la tentative d’évasion selon le récit des faits, mais aussi que les dispositifs de séparation entre les deux sont considérables?
- Qui a réellement ouvert le pavillon 9 pendant la tentative d’évasion?
- A-t-on entendu les survivantes et recueilli leurs versions de faits ?
Anny MODI attend bien des réponses claires. Dans son message , elle souligne la nécessité liée à la prise de ces victimes des violences massives dans la plus grande prison de la RDC. Elle appelle le gouvernement à établir la lumière dans cette affaire.
« En attendant des réponses à ces préoccupations, l’état congolais, civilement responsable de ces faits, en tant que garant de la sécurité de ces survivantes devrait directement assurer leur prise en charge et réparer ces préjudices, et ça sera œuvre utile, le temps d’établir les responsabilités des auteurs matériels », martelle Anny MODI .
2 commentaires
Leader en développement personnel
Mme Modi fait une analyse objective sur les violences commises à la prison de Makala de Kinshasa sur les femmes detenues