Dans une note d’information publiée, samedi, sur son fil Twitter, le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH) se dit choqué par le répression violente d’une récente série des manifestations des étudiants au campus universitaire de l’UNIKIS, faisant suite aux recommandations en vu d’obtenir un réajustement du calendrier académique, qualifié de « suicidaire ».
Condamnant ces faits graves commis par les éléments de la PNC, le BCNUDH appelle toutes les autorités compétentes à ouvrir une enquête judiciaire et à traduire les auteurs devant les instances habiletées.
« Le BCNUDH condamne l’usage excessif de la force par les agents de la PNC au campus de l’université de Kisangani. Une manifestation pacifique des étudiants a été violemment dispersée par les police. De nombreux manifestants ont été grièvement blessés et leurs biens personnels arrachés par les policiers », lit-on dans ce Thread.
Et d’indiquer : « Le Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme invite les autorités à ouvrir une enquête judiciaire sur ces incidents et à traduire leurs auteurs devant les instances compétentes ».
Dans la même foulée, le BCNUDH appelle à la prise en charge adéquate des blessés et encourage la hiérarchie de la police nationale congolaise à former les policiers sur l’usage de la force dans le cadre du maintien de l’ordre et de leur fournir du matériel non léthal adéquat.
En rappel, les tensions ont monté d’un cran, mercredi et jeudi derniers, au campus central de l’Université de Kisangani. Après ces troubles, les étudiants ont finalement obtenu un gain de cause. Le calendrier a été réaménagé. Les examens pourront débuter le 20 décembre prochain contrairement à la date prévue le 05 décembre 2022. À l’instant, un calme règne sur le campus universitaire, mais les enseignements semblent timides.