Après les émeutes de capitole et plusieurs manifestations des partisans Pro-Trump, les États-Unis ont enfin assisté ce mercredi 20 janvier à la fin de la bataille électorale opposant le nouveau et 46e Président Joseph Robinette Biden, Jr. dit Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris au prestigieux candidat de la « vérité des urnes » américain, Donald Trump.
Dans un discours essentiellement tourné vers l’unité et l’apaisement de température, Joe Biden s’est conduit à un prêcheur de paix, d’unité et d’amour.
« Aujourd’hui, j’ai comme objectif d’unir tous les Américains. Nous devons nous unir contre l’inégalité, le désespoir, la violence. Nous allons surmonter les épreuves » dit-il.
Comme tout démocrate, Biden ne peut se passer de la lutte de la démocratie. Pour ce qui le concerne, tout américain a droit d’être en désaccord, mais ce qu’il reproche, c’est la désunion.
« La démocratie est précieuse, la démocratie est fragile, mais la démocratie a tenu » entame son discours.
Biden et Harris, Quel avenir pour l’Afrique ?
Élu vice-président de Barak Obama en 2010, Joe Biden avait déjà un regard familier tourné vers l’Afrique. Sitôt nommé à ce poste, il a entamé une tournée Africaine pour consolider la relation entre les deux continents amis, desserrant un peu des liens avec la RDC, à l’époque de l’ancien président Joseph Kabila, due à une faible relation entre l’exécutif américain et ce dernier.
Il fallait attendre jusqu’en juillet 2014, pendant que Jill Biden, épouse de Joe Biden se rendait à Kinshasa pour discuter avec les femmes congolaises sur le droit et devoirs de la femme, sur le plan éducatif sanitaire et politique, et après sa rencontre avec Jaynet Kabila, la sœur jumelle de l’ancien président congolais, que la relation RDC-Amerique reprenne et revive jusqu’à nos jours.
Après son élection à la présidence des États-Unis, il a été félicité par plusieurs présidents africains et lui ont promis leur soutien, ce qui justifie leur joie et l’intérêt que représente le démocrate élu pour l’Afrique.
« L’Union Africaine attend avec impatience une nouvelle relation plus forte avec les Etats-Unis, basée sur le respect et la coopération internationale », affirme Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine.
Avec un président démocrate qui s’est longtemps familiarisé avec l’Afrique et une vice-présidente afro-américaine, les pays africains peuvent que s’imaginer une relation solide avec les États-Unis dans tous les domaines, contrairement à Donald Trump qui qualifiait les pays africains de « pays de merde ».
Le natif de Scranton s’est particulièrement soucié de la jeunesse qu’il a promis de restructurer le programme Young African Leaders, YALI, Un programme permettant à plusieurs centaines de jeunes Africains d’obtenir une bourse et de séjourner dans des universités américaines, qu’avait créé Barak Obama, le tout premier africain à la tête des États-Unis.
Il s’est également et particulièrement intéressé au Nigeria
, au Soudan et à la Somalie en promettant d’annuler les mesures sur les restrictions de visa pour les ressortissants de ses pays, surveiller très étroitement par Trump.
Il faut retenir que Joe Biden est le 46e président des États-Unis, et Kamala Harris, la toute première personnalité afro-américaine est également la toute première femme nommée au poste de vice-président des États-unis d’Amérique.