Les tensions entre Kigali et Kinshasa s’intensifient de plus en plus. Alors que l’Est se déchire sur fond d’intenses affrontements entre les forces armées congolaises (FARDC) et les terroristes du M23, la présence des militaires Rwandais au côté du rebelle s’affermit. De son côté, Kigali ne cesse de pointer d’un doigt accusateur le soutien des FDLR, une rébellion d’origine rwandaise installée au Congo, aux forces congolaises.
Ce mercredi 08 juin 2022, dans un communiqué officiel parvenu à Kis24.info, l’armée congolaise vient d’affirmer que le Rwanda a déployé 500 militaires habillés d’une nouvelle tenue de couleur vert-noir et coiffés des casques de la force spéciale Rwandaise dans les environs de la colline de Tchanzu en territoire de Rutshuru, dans les zones d’affrontements.
Ces nouvelles allégations sur l’agression rwandaise tombent quelques jours après la récupération des effets militaires appartenant aux forces rwandaises (RDF) retrouvés sur les lignes de front.
Tout comme tôt le matin du mardi, ce mercredi 08 juin, les forces armées loyalistes maintiennent les pressions militaires contre les positions des terroristes du M23 dans la région de Jomba. La Monusco appuie les forces loyalistes par une artillerie lourde qui pilonne les rebelles vers les collines de Runyonyi et Chanzu, occupés par les rebelles, soutenus par le Rwanda.
Par ailleurs, réunis à Goma, lundi 06 juin, les chefs militaires d’Afrique de l’Est ont accepté d’unir leurs forces et de former une coalition régionale pour désarmer les rebelles dans l’est de la République Démocratique du Congo, s’ils n’acceptent pas de se rendre. Parmi ces rebelles qui ont tout de même foulé au pied les consultations de Nairobi (Kenya) figurent ces renégats du M23, aussi appelé armée révolutionnaire congolaise (ARC).
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Pourquoi la RDC ne peut pas faire la guerre contre le Rwanda pour mettre fin à cet histoire