Du 05 au 7 octobre 2020, se tenait à Moanda dans la province du Congo central le neuvième congrès électoral de l’UNPC, union nationale de la presse du Congo, sur fond de tous les enjeux qu’écumaient la profession des journaliste congolais.
Cependant, plusieurs tractations liées au déroulement de cette assemblée ont foisonné dans le chef des professionnels des médias tant à Kinshasa que dans les provinces.
Dans la salle des réunions de la mairie de Kisangani, l’UNPC/section orientale a, par le biais de son président sortant Damas Esole, sous la modération du secrétaire Ernest Mukuli, tous participants au dernier congrès, dissipé les malentendus entre les confrères, de manière à persuader plusieurs préoccupations des chevaliers.
Essentiels de Moanda
Devant de dizaines de professionnels des médias audiovisuels, écrits et en ligne Boyomais, Damas Esole kesolekaya a eu un franc parler, faisant nettement la restitution du congrès de Moanda.
De gouche à droite, Ernest Mukuli et Damas Esole, respectivement secrétaire et président de l’UNPC grande orientale
D’après lui, il avait un caractère électif. Les journalistes, venus de tous les coins et recoins du pays, ont élu un nouveau comité directoire de l’UNPC. Et ce, Kasonga Tshilunde qui a été reconduit à ce poste, étant seul ayant présenté officiellement sa candidature.
Kasonga Tshilunde sera secondé par 8 autres membres du bureau national dont deux femmes, l’une secrétaire adjointe et l’autre trésorière. La section orientale qui est encore non démembrée, attendant la tenue des élections des comités sectionnaires dans les provinces sœurs à la Tshopo, a bénéficié d’un poste du trésorier adjoint assumé par Damas Esole.
« le congrès de Moanda a uni les journalistes, il n’a pas été divisioniniste» répondait-il à préoccupation de Gilbert Risasi Sindano correspondant du mensuel « Référence plus. » Ce dernier estimait qu’au sortir de Moanda, les congressionistes ont eu de voix divergentes et s’empressaient à se désunir avec l’UNPC.
Outre ces éclaircissements, l’UNPC/Grande orientale a signifié que l’activité était financé par la fondation Denise Nyakeru. Ce financement obtenu de la première dame, présidente des membres d’honneur de la corporation, ne tient pas lieu d’une quelconque dépendance des médias congolais.
Il s’est avéré une révisitation de cadre juridique de l’UNPC. Mais aussi et surtout l’appel aux journalistes de la volonté manifeste à s’octroyer une carte de presse, délivrée par l’UNPC, contraire aux cartes de service, délivrés par les médias dans le contrat engagé avec les employeurs.
Quid de la Tshopo
La profession des journalistes dans la province de la Tshopo est actuellement gangrenée par des maux qui, de fois jettent de l’opprobre et un discrédit sans pareil sur cette corporation, reconnaît-t-on, d’après une publication de dépêchedelatshopo.com

Ainsi, des organes d’autorégulation des médias, OMEC et d’autres tels que l’UNPC sont sous le feu des critiques. Il faut sanctionner, pensent plusieurs acteurs locaux.
Au cours de la rencontre de ce jour consacré exclusivement à la restitution du neuvième congrès, il a été révélé que l’UNPC section grande orientale est en voie d’extinction.
Il faut donc la réorganisation et la redynamisation de l’UNPC dans la province de la Tshopo en procédant à l’élection d’un nouveau comité sectionaire conformément à la configuration de 26 provinces.
Eu égard à ce qui précède, les journalistes de la Tshopo devront dans un délai court détenir des cartes de Presse. Ceci, est imprescriptible à une organisation harmonieuse des élections d’un tout premier comité, cette fois pour la Tshopo.
La carte coûte 20 dollars y ajouter quelques frais de la fiche d’identification pour tout érudit.
Il sied de signaler que la séance s’est close par les adieux du président Damas Esole à la section grande orientale après un jeu de questions-réponses.
Une commission doit être mise en place pour les préparatifs imminents des assises électives. Fini donc les suspens, les choses se réorganisent, a lancé un participant.
Serge SINDANI