En marge de la commémoration de la journée mondiale de la contraception célébrée par l’humanité le 26 septembre de chaque année, le réseau YOUNG AFRICAN LEADERS INITIATIVE RDC (YALI), par l entremise de sa coordination provinciale de la Tshopo a organisé une conférence-débat dans le milieu universitaire. L’espace de la Bibliothèque centrale de l’Université de Kisangani a servi des centaines de cadres estudiantins.
Organisée en partenariat avec DKT, une ONG active en santé reproductive, la conférence avait pour thème: « l’impact de la contraception ».
À en croire YALI/RDC, l’objectif poursuivi était de faire connaitre aux jeunes filles étudiantes, jeunes étudiants et les jeunes de diverses associations en place les différentes méthodes contraceptives, les aider à choisir une des méthodes de leurs choix mais aussi de leurs outiller sur certains instruments juridiques qui leur donnent le droit à accéder aux méthodes contraceptives.
Trois intervenants ont défilé devant l’assistance. Dr Germain MUKULANGANDO, coordinateur de YALI RDC dans la Tshopo a développé sa réflexion sur les généralités des méthodes contraceptives. Dans son speech, il a défini les méthodes contraceptives comme un moyen ou un procédé par lequel on arrête momentanément la conception. Il a, à cet effet, cité 4 critères fondamentaux d’une bonne contraception ( la réversibilité, l’efficacité, l’innocuité et l’acceptabilité). Mukulangando a donné les deux grandes catégories dont les méthodes traditionnelles et méthodes modernes parmis lesquelles « on a deux sous catégories dont les méthodes artificielles et naturelles chacune avec plusieurs types dont 10 types sont utilisées en RDC : les injectables, les implantables, les comprimés, etc.»
Et à lui de donner le tableau récapitulatif de l’efficacité de chaque méthode dont la méthode chirurgicale etait à première place puis il a chuté en demandant aux publics de consulter le médecin pour avoir plus de conseils avant de choisir une méthode adaptée à son état de santé
De son côté, le CT Albert WEMBANKOY, l’un des responsables de l’ONG DKT, a axé ses idéaux sur les bénéfices de la contraception. Il a évoqué les avantages sociaux, économiques et sanitaires pour chaque catégorie, la femme, l’homme , les jeunes et la famille.
Par ailleurs, Me Blaise MONDUKA a apesenti son allocution sur le droit à la santé sexuelle et reproductive qu’a chaque citoyen et a soulevé l’accord de Maputo.
Après ces intervenantions, plusieurs questions ont étés posées et répondues tour à tour et les observations ont été notées. À titre de rappel, le réseau YALI RDC est formé des anciens boursiers ou alumni de RLC ET MWF ainsi que les non alumni et a vu jour en décembre 2016, dans la Province de la Tshopo, la plus grande province en RDC et Kisangani, la troisième ville du pays. Le réseau a connu deux coordinations provinciale dont la première dirigée par Me Blaise MONDUKA et la seconde par Dr Germain MUKULANGANDO.