Cinq hommes mains armées autrement non identifiés ont fait incursion dans la nuit du vendredi au samedi 4 septembre courant, dans la cité Toengaho, communément appelé « Shaumba,» au campus central de l’Université de Kisangani, et ont laissé de leur passage une personne blessée moins grave.
C’est aux environs de 2 heures que ces inciviques, tous armés, ont débarqué dans une cafétéria d’une femme, très connue du public estudiantin et exploitante de l’espace Toengaho, depuis plus près dix ans.
Dans son état d’insomnie, renseigne madame Marie, elle a entendu des bruits suspects à l’extérieur de son kiosque. Du coup, elle descend silencieusement de son lit, et au travers une ouverture depuis l’intérieur, aperçoit une personne en train de forcer la porte fermée de l’intérieur. Et se met à crier pour demander le secours, pensant que c’était un simple voleur.
« Quand je l’ai vu, j’ai commencé à crier directement : Voleur ! Voleur ! Voleur ! 3 minutes durant, je ne voyais personne me venir en assistance. Du coût l’un d’eux m’a suivi jusque dans ma chambrette et m’a demandé avec insistance, de lui donner tout ce que j’avais comme argent. Je lui ai donné tout ce que j’avais, et m’a dit : [n’est-ce pas on dit que tu es fruqué? Donne moi tout sinon je te descend] ayant compris que je n’avais absolument rien de ce qu’il pensait de moi, il a pris aussi un poste téléviseur de marque LG-32P.» renseigne cette ancienne étudiante de l’UNIKIS.
Pour sa part, Mbusa Sambriti, son voisin aussi exploitant de « Shaumba » l’ayant longuement entendu crier, est sorti de sa boutique pour venir se rendre compte du fait. Il se fera stoppé par l’un de ces bourreaux qui assurait la couverture. Ce dernier pointe son arme sur lui et tire ipso facto, qui de grâce ne donne qu’une blessure au pied gauche de sa proie.
Cette deuxième victime indique qu’après s’être sauvé, a averti les autres, pour sauver sa voisine de ces malfaiteurs.
D’autres sources et les victimes de ce forfait renseignent que cela est la toute première depuis qu’ils sont dans cet endroit.
Ils demandent ainsi aux autorités académiques de l’Université de Kisangani de « repenser à l’achèvement des travaux de réhabilitation des Homes Elungu et Village Koli ainsi que la remise totale des étudiants dans ces Homes.»
Au ministre de l’Interieur de la coordination estudiantine ainsi que les services de sécurités de la ville, de renforcer la sécurité dans ces entités et mener des investigations approfondies afin d’identifier ces inciviques armés qui ont opéré dans un milieu universitaire censé être protégé.
Gratius WANDJA